De 2,23€ le repas à Malakoff à 3,97 € à Boulogne, en passant par 2,50 € à Gennevilliers, Nanterre et Neuilly, les tarifs des cantines varient quasiment du simple au double dans les collèges du département. Une situation contestée depuis longtemps par les élus de gauche des Hauts-de-Seine et mise noir sur blanc dans un rapport réalisé pour le groupe communiste.
Catherine Margaté (PC), maire de Malakoff, a récemment rappelé au conseil
général ces disparités, dont le résultat est que « même avec l’aide départementale, une famille correspondant à la tranche basse
a Villeneuve-la-Garenne paye autant qu’une famille de Saint-Cloud. Le
socialiste Pascal Buchet prend la suite : « Nous sommes tous d’accord sur le principe du tarif unique dans les collèges. Le
problème, c’est le quotient familial. »
Davantage de fruits et légumes
Actuellement, il existe pour les familles des collégiens une aide à la demi-pension qui s’applique aux tarifs des repas. Sur ce point également, les situations
sont très hétérogènes : certains établissements calculent et déduisent directement l’aide départementale de la somme réclamée
aux parents, d’autres laissent les familles faire la demande elles-mêmes auprès des services départementaux.
Isabelle Balkany, vice-présidente du conseil
général en charge des collèges, a annoncé que le tarif unique allait faire l’objet d’une concertation dans le courant du mois. Quant au quotient familial départemental : « Il
existe déjà. S’il faut revoir les barèmes, je veux bien. Mais il pèse 1,15M € par an sur le budget du département.
»
Pascal Buchet, médecin de profession, et son collègue écologiste Vincent Gazeilles ont également réclamé davantage de fruits et légumes et de produits
biologiques.
Isabelle Balkany leur a assuré qu’il en était tenu compte dans les appels d’offres au privé – pour les cantines des collèges servies par des prestataires –
et que les cuisines centrales étaient soumises au même cahier des charges. Ce qui ne dit pas le nombre de fruits et la
proportion de produits biologiques servis dans les assiettes des ados.
le Parisien 06/11/08 :