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22 septembre 2012 6 22 /09 /septembre /2012 09:00
C'est désormais à l'école que votre enfant va passer l'essentiel de ses journées. D'où l'importance pour vous de savoir qui fait quoi dans son établissement. Notre décryptage fonction par fonction.
PARENTS 

Maternelle : le directeur ou la directrice

C'est la plaque tournante de l'école. Le directeur est à la fois gestionnaire, animateur pédagogique, administrateur, coordinateur, médiateur et, bien sûr, responsable devant l'Inspecteur de circonscription qui représente l’Éducation nationale. Mais il n'a aucun pouvoir hiérarchique sur les enseignants de l'école. D'ailleurs, dans les établissements scolaires de petite taille, il a souvent la charge d'une classe. Du côté des parents, il les reçoit pour les inscriptions ou à leur demande, organise les élections des représentants de parents d'élèves, intervient dans un conflit enseignant/parent, le cas échéant. Il élabore également le projet d'école, accompagné de toute l'équipe scolaire, et préside les différents conseils (de maîtres, d'école, de cycle).

Maternelle : le maître ou la maîtresse

Son titre : professeur des écoles. Son champ d'action : de la petite section de la maternelle au CM2. Son rôle : transmettre un savoir. Contrairement aux idées reçues, les enseignants de la maternelle reçoivent la même formation que ceux de l'école élémentaire : bac + 5, ils sont titulaires du Certificat d'aptitude au professorat des écoles (CAPE). L'enseignant de maternelle marque une rupture avec la nounou ou les puéricultrices de la crèche puisque, avec lui, l'enfant devient un élève. A l'école maternelle, la priorité est donnée à la socialisation, la maîtrise de l'oral, le repérage dans l'espace et le temps, et aux premières notions mathématiques.

Le médecin scolaire en maternelle

Il est rattaché à l’Éducation nationale et tourne sur plusieurs écoles. Généraliste ou spécialisé, il assure des visites médicales, gratuites pour les parents. Il reçoit tous les enfants pour un bilan complet (développement psychomoteur, vue, audition, dentition) qui est ensuite adressé aux parents sous pli cacheté. Aussi, son rôle est fondamental en matière de prévention pour les enfants non ou irrégulièrement suivis à l'extérieur. L'année des 6 ans de l'enfant, soit en grande section de maternelle, soit au CP, il effectue un bilan obligatoire.

Maternelle : le psychologue scolaire

C'est un enseignant qui a suivi une formation en psychologie. Il possède une double compétence : une connaissance du terrain et une formation spécialisée. Dépendant de l’Éducation nationale, il se rend dans plusieurs écoles et peut intervenir à la demande de l'enseignant si ce dernier constate des difficultés. Avec l'accord des parents, il peut faire un bilan et proposer un suivi de l'enfant.

Maternelle : le Rased

Le Réseau d'Aides Spécialisées aux Élèves en Difficulté intervient ponctuellement dans l'école, soit au sein de la classe, soit dans une classe à part, de manière individualisée ou par petits groupes. Il existe deux types d'enseignants : le maître E pour les difficultés d'apprentissage scolaire et le maître G pour les troubles du comportement des enfants qui ont du mal à s'adapter à l'école. Les maîtres E et G vont mettre en place un soutien individualisé auprès des enfants.

Maternelle : l'Atsem et les animateurs

L'ancienne « dame de service » est aujourd'hui Agent Territorial Spécialisé des Écoles Maternelles. Présente en petite section de maternelle, elle possède un diplôme Petite enfance et est recrutée par la municipalité, au même titre que les animateurs périscolaires (garderie, cantine...). Rattachée à l'enseignant, l'Atsem joue un rôle très important auprès des enfants, assurant, sur le plan affectif, le délicat passage entre l'enfant et l'élève. Elle surveille les enfants, prépare les éléments pour les différentes activités, accompagne aux toilettes, aide les enfants à s'habiller quand ils sortent en récréation, range le matériel...

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21 septembre 2012 5 21 /09 /septembre /2012 09:30

  Stéphane Clerget - publié le 04.09.2012, 15h47

L'auteur

Stéphane Clerget,
Pédo-psychiatre, Editions Larousse

Stéphane Clerget compte parmi les pédopsychiatres les plus reconnus de sa génération. Praticien hospitalier, il a mis en...suite

La mission des parents est d’accompagner l’enfant dans sa scolarité et de faire alliance avec lui pour qu’il se sente soutenu dans la progression qui est la sienne. Pour que celle-ci se passe au mieux, ils doivent en premier lieu veiller au respect des besoins de l’enfant ( heure de coucher, limitation des temps d’écran… ) et à celui des obligations scolaires (assiduité, consignes, travail à la maison…).

Les devoirs à la maison sont jugés par certains contre-productifs, voire néfastes au développement de l’enfant. Ils ajouteraient de la fatigue pendant les jours de classe, seraient préjudiciables aux bonnes relations entre parents et enfant et prendraient la place d’activités plus favorables à l’éveil de l’enfant.

D’ailleurs, si les leçons sont admises, les exercices à la maison sont officiellement interdits. Pourtant, ils n’ont jamais été aussi présents. Car la plupart des parents ne comprendraient pas et s’inquiéteraient que l’enfant n’ait pas de devoirs à faire. Leur inquiétude, quant à la réussite scolaire, accrue en période de crise économique, ne fait que renforcer cette attente de devoirs.

Fixer un temps des devoirs

Considérés comme inutiles pour les bons élèves, les devoirs donnés aux élèves les plus faibles sont impossibles à accomplir seuls. Alors, quitte à ce que l’enfant ait des devoirs, autant qu’il les fasse bien et dans les meilleures conditions. Pour cela, la première règle est le temps qui doit y être consacré, variable selon l’âge de l’enfant. Je propose un temps maximal de 10 minutes multiplié par le nombre d’années d’école en considérant le CP comme la première année (soit 10 min maximum par jour en CP, 60 en 6e  et 90 en 3e). Ce temps de devoir peut se répartir sur la semaine (soit 50 min maximum par semaine en CP par exemple).

Une règle essentielle : ne pas dépasser ce temps, même si les devoirs ne sont pas achevés. Si l’élève est resté devant son bureau sans produire, inutile de l’y maintenir. Cela ne le rendra pas plus efficace et n’aura comme effet que de le dégoûter de la scolarité. Inutile aussi de supprimer les activités annexes utiles à son développement et à sa réussite scolaire. Présenter ce temps consacré aux devoirs comme un temps d’apprentissage ou d’échange et non comme une punition, une corvée ou un travail, puisque le travail est interdit pour les enfants.

Accompagner en douceur

L’intérêt des devoirs est d’apprendre à travailler de façon autonome. Mais l’autonomie ne s’apprend pas tout seul.La présence des parents ou d’un accompagnateur est utile, à condition qu’elle ne soit pas permanente et qu’il n’essaie pas de remplacer l’enseignant ni de refaire le cours.  Le parent vérifie régulièrement l’avancée des travaux, tous les quarts d’heure et reste à sa disposition en cas de bloquage.

Enfin, il importe que les deux parents s’engagent dans l’accompagnement du travail à la maison et notamment que les apprentissages scolaires soient «masculinisés» par l’intérêt que leur porte le père.

Le parent devra éviter que le temps des devoirs soit la seule occasion d’échanges individuels avec l’enfant. Ce dernier en prolongerait alors inconsciemment la durée, même si cela devient source de conflits, car un enfant préfère une attention conflictuelle plutôt qu’une absence d’attention.

Si les devoirs sont systématiquement source de conflits, déléguer cette besogne à un tiers, grand-parent, étudiant ou professeur particulier… car les enjeux affectifs, qui sont autant d’obstacles, seront ainsi réduits. Enfin, bien ou mal faits, les devoirs ne doivent pas occuper toute la conversation du dîner.

Des règles à respecter

Pour aider l’enfant qui se sent submergé, en particulier chez le collégien et le lycéen :

-lui faire faire une pause de 5 minutes toutes les 30 ou 40 minutes afin d’éviter les arrêts intempestifs ou les rêveries.

- lui proposer de diviser son travail, par exemple en matières, en périodes de temps, en étapes ou en exercices.

- s’il n’arrive pas à prendre correctement son cours pour des raisons de lenteur ou d’inattention, lui donner l’habitude de travailler directement sur le livre de référence.

- lui conseiller de souligner sur ses cours, en même temps qu’il les relit, les idées fondamentales, les formules et les mots-clés avec des couleurs différentes.

-insister pour qu’à la fin de chaque leçon, il fasse un résumé de quelques lignes dans lesquelles il reprendra les points essentiels ; et qu’il imagine deux ou trois questions que le professeur pourrait lui poser.

-lui faire relire ses devoirs, une fois finis, en se mettant dans la peau du professeur. S’il fait ses devoirs avec un camarade, qu’ils s’entraînent à se corriger mutuellement.

En savoir plus dans le livre "Réussir à l'école : une question d'amour ?" aux éditions Larousse.

Crédit photo : auremar - Fotolia.com

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21 septembre 2012 5 21 /09 /septembre /2012 07:31

http://www.education.gouv.fr/cid2659/les-parents-d-eleves.html

 

Les parents sont des membres à part entière de la communauté éducative. Le dialogue avec les enseignants et autres personnels de chaque école et établissement est assuré. Les représentants de parents d’élèves participent aux conseils d’école, de classe et d’administration des établissements.

 

Conseils pratiques aux parents

La réussite de la scolarité de votre enfant est liée au dialogue qui s'établira entre les personnels de l'école ou de l'établissement scolaire du second degré et vous-même et de votre implication dans l'accompagnement de sa scolarité.

Accompagner votre enfant dans sa scolarité, c'est :

  • l'encourager dans sa découverte de la lecture et de l'écriture et dans sa recherche d'autonomie
  • développer son sens des responsabilités, lui apprendre le nécessaire respect de lui-même et des autres ainsi que l'utilité des règles de vie commune
  • l'aider à acquérir une certaine hygiène de vie (sommeil et alimentation équilibrés, hygiène corporelle, activités physiques, etc.) qui le rendra plus disponible pour apprendre mais aussi, à l'adolescence, pour affronter les tentations de conduites à risques

Vous avez des questions, une difficulté ou seulement une inquiétude ? Les personnels de l'école ou de l'établissement scolaire du second degré , enseignants et personnels médicaux et sociaux (de l'Éducation nationale ou des collectivités locales) peuvent, chacun pour ce qui les concerne, vous informer ou vous conseiller, vous ou votre enfant.

Le rôle et la place des parents à l'École

Le rôle et la place des parents à l'École sont reconnus et leurs droits sont garantis par des dispositions réglementaires énoncées dans le Code de l'éducation.

Les droits des parents à l'information sont garantis

Le suivi de la scolarité par les parents implique que ceux-ci soient bien informés des résultats mais également du comportement scolaire de leurs enfants. Sont mis en place :

  • des réunions chaque début d'année, pour les parents d'élèves nouvellement inscrits avec le directeur d'école et le chef d'établissement
  • des rencontres parents-enseignants au moins deux fois par an. Dans les collèges et lycées, l'information sur l'orientation est organisée dans ce cadre
  • une information régulière à destination des parents sur les résultats et le comportement scolaires de leurs enfants
  • l'obligation de répondre aux demandes d'information et d'entrevues présentées par les parents
  • un examen des conditions d'organisation du dialogue parents-école, notamment à l'occasion de la première réunion du conseil d'école et du conseil d'administration
Le rôle des associations de parents d'élèves est reconnu

L'importance du rôle des associations de parents d'élèves est reconnue. Les associations de parents délèves disposent du droit :

  • d'informer, de communiquer, de disposer de moyens matériels d'action (boîtes aux lettres, panneaux d'affichages, éventuellement locaux)
  • de diffuser des documents permettant de faire connaître leur action
  • d'intervenir, pour les organisations représentées au conseil supérieur de l'éducation, au conseil académique et au conseil départemental de l'éducation nationale, dans toutes les écoles et tous les établissements d'enseignement publics
L'exercice du mandat des représentants des parents est facilité

Les parents d'élèves sont pleinement associés à la vie de l'école et de l'établissement scolaire notamment en participant, par leurs représentants, aux conseils d'école et aux différentes instances des établissements scolaires. Le décret permet aux représentants des parents d'élèves de mieux exercer leur mandat :

  • les heures de réunion des conseils d'école, d'administration et de classe sont fixées de manière à permettre la représentation des parents d'élèves
  • les représentants des parents d'élèves doivent disposer des informations nécessaires à l'exercice de leur mandat
  • ils ont le droit d'informer et de rendre compte des travaux des instances dans lesquelles ils siègent

 

Les élections des représentants des parents d'élèves
Quand ?

Pour l'année scolaire 2012-2013, les élections se déroulent soit le vendredi 12, soit le samedi 13 octobre 2012.

Dans le premier degré, la commission électorale choisit le jour du scrutin entre ces deux dates.
Dans le second degré, ce choix revient au bureau des élections présidé par le chef d'établissement.

Élections des représentants de parents d'élèves au conseil des écoles et au conseil d'administration - année scolaire 2012-2013
note de service n° 2011-091 du 31 mai 2012

Comment ?

Les parents expriment leur suffrage au bureau de vote de l’établissement scolaire fréquenté par leur enfant ou votent par correspondance.

Horaires d'ouverture des bureaux de vote

L'amplitude d'ouverture des bureaux de vote est de quatre heures minimum. Les horaires du scrutin doivent intégrer ou une heure d'entrée ou une heure de sortie des élèves.

Le vote par correspondance

Il permet d'éviter les contraintes liées à un déplacement jusqu'au bureau de vote tout en présentant les garanties de confidentialité requises.

Les conditions de ce vote sont clairement indiquées dans le matériel de vote transmis aux familles. Les documents relatifs aux élections comportent :

  • la liste des candidats
  • les professions de foi
  • trois enveloppes numérotées garantissant l'anonymat du vote

Les enveloppes doivent parvenir au bureau de vote avant l'heure de la clôture du scrutin.

Le vote par correspondance peut également être transmis directement par l'élève sous pli fermé.

Qui est électeur ?

Chacun des deux parents est électeur quelle que soit sa situation matrimoniale, sa nationalité, sauf dans le cas où il s'est vu retirer l'autorité parentale.

Lorsqu’un tiers est chargé de l’éducation de l’enfant, il a le droit de voter et d’être candidat à ces élections à la place des parents.

Les personnels parents d’élèves sont également électeurs mais ne peuvent pas être éligibles à ce titre.

Chaque électeur ne dispose que d'une voix, quel que soit le nombre d'enfants inscrits dans la même école ou le même établissement.

Qui est éligible ?

Chaque électeur est éligible sauf les personnels parents d’élèves des établissements scolaires membres de droit du conseil d’école ou d’administration et les personnes siégeant ès qualité (désignées par un organisme).

Dans le second degré, les personnels qui sont éligibles à la fois dans le collège des parents et dans celui des personnels, doivent préciser, à l’issue des opérations électorales, la catégorie au titre de laquelle ils ont choisi de siéger.

Qui peut déposer une liste ?

Peuvent déposer des listes de candidats :

  • les fédérations ou unions de parents d'élèves, qu'elles soient ou non présentes dans l'établissement
  • les associations déclarées de parents d'élèves
  • les parents d'élèves qui ne sont pas constitués en association
Quelle est la composition des listes ?

Les listes peuvent ne pas être complètes.
Chaque liste doit comporter au moins deux noms de candidat et, au plus, le double du nombre de sièges à pourvoir.

Quel mode de scrutin ?

L'élection a lieu au scrutin de liste à la représentation proportionnelle au plus fort reste.

Les suppléants sont élus à la suite des titulaires, dans l'ordre de présentation des candidats sur la liste.

Combien y a-t-il de parents élus dans les écoles et les établissements ?
À l'école

Il y a autant de représentants de parents d'élèves au conseil d'école que de classes dans l'école. Cela représente environ 221 000 représentants de parents d'élèves pour l'ensemble des écoles maternelles et élémentaires.

Au collège et au lycée

Il y a, selon le type de l'établissement et sa taille, cinq, six ou sept représentants de parents d'élèves dans chaque conseil d'administration. On dénombre environ 48 000 représentants de parents délèves au total dans les collèges et lycées.

Quel est le rôle des représentants de parents d'élèves ?

Les parents d'élèves élus au conseil d'école ou au conseil d'administration d'un établissement du second degré sont membres à part entière de ces instances participatives : ils y ont voix délibérative.

À l'école

Le conseil d'école :

  • vote le règlement intérieur de l'école
  • adopte le projet d'école
  • donne son avis et fait des suggestions sur le fonctionnement de l'école et sur toutes questions intéressant la vie de l'école : intégration des enfants handicapés, restauration scolaire, hygiène scolaire, sécurité des enfants, etc.
  • donne son accord pour l’organisation d’activités complémentaires, éducatives, sportives ou culturelles
  • peut proposer un projet d'organisation du temps scolaire dérogatoire
Au collège et au lycée

Le conseil d'administration est l'organe délibérant de l'établissement. Il se réunit en séance ordinaire à l'initiative du chef d'établissement au moins trois fois par an. Il :

  • adopte le projet d'établissement, le budget et le règlement intérieur
  • donne son accord sur le programme de l'association sportive
  • délibère sur les questions relatives à l'hygiène, la santé et la sécurité
  • donne son avis sur les principes de choix des manuels et outils pédagogiques, sur la création d'options et de sections, etc.
  • délibère sur les questions liées à l'accueil et à l'information des parents d'élèves et les modalités générales de leur participation à la vie scolaire

À votre demande, ces mêmes représentants peuvent assurer un rôle de médiateur auprès de la communauté éducative.

Place des parents dans les conseils de classe

Au collège et au lycée, les délégués des parents d'élèves aux conseils de classe sont proposés par les responsables des listes de candidats qui ont obtenu des voix lors des élections, et ils sont désignés par le chef d'établissement compte tenu des résultats de ces élections.

Évolution des taux de participation aux élections des représentants des parents d'élèves depuis 1991 dans le premier degré
Année scolaire Taux de participation (en %) Écart / Année précédente (en points)
2011-2012 44,28 + 0,28
2010-2011 44 + 0,45
2009-2010 43,55 + 0,19
2008-2009 (sur 96,29 % des écoles) 44,36 + 0,66
2007-2008 (sur 90 % des écoles) 43,70 - 0,89
2006-2007 (sur 86,44 % des écoles) 44,59 + 0,88
2005-2006 (sur 81,8 % des écoles) 43,71 - 0, 59
2004-2005 (sur 83,8% des écoles) 44.30 - 6.10
2003-2004 (sur 72% des écoles) 50,40 - 0,83
2002-2003 (*) (*)
2001-2002 (*) (*)
2000-2001 (*) (*)
1999-2000 51,23 + 1,45
1998-1999 49,78 + 0,56
1997-1998 49,22 + 0,59
1996-1997 48,63 + 0,26
1995-1996 47,37 + 0,45
1994-1995 46,92 + 0,24
1993-1994 46,88 + 0,81
1992-1993 45,87 + 0,66
1991-1992 45,21 - 0,54

(*) La remontée d'informations inférieure à 50% des écoles n'a pas permis l'exploitation des résultats.

Évolution des taux de participation aux élections des représentants des parents d'élèves depuis 1991 dans le second degré
Année scolaire Taux de participation (en %) Écart / Année précédente (en points)
2011-2012 25,02 + 0,31
2010-2011 24,71 - 0,71
2009-2010 25,40 - 0,95
2008-2009 26,35 - 0,07
2007-2008 26,42 - 0,73
2006-2007 27,15 + 0,43
2005-2006 26,72 - 1,65
2004-2005 28,37 - 2,12
2003-2004 30,49 + 0,38
2002-2003 30,11 - 0,64
2001-2002 30,75 - 2,01
2000-2001 32,76 - 0,24
1999-2000 33,00 + 1,65
1998-1999 31,35 - 0,68
1997-1998 32,03 - 0,21
1996-1997 32,24 + 1,48
1995-1996 30,76 - 0,07
1994-1995 30,83 - 1,06
1993-1994 31,89 + 1,79
1992-1993 30,10 - 1,13
1991-1992 31,23 - 0,91
Résultats des élections
À l'école

Si le nombre de représentants des parents élus est inférieur au nombre des sièges à pourvoir, les désignations ont lieu par tirage au sort parmi les parents d'élèves volontaires. Le conseil d’école est valablement constitué même si aucun représentant de parents d’élèves n’est élu ou désigné.

Au collège et au lycée

Si le nombre de représentants des parents élus est inférieur au nombre des sièges à pourvoir, les sièges demeurés vacants sont pourvus par des élections intervenant dans les mêmes conditions et dans un délai n’excédant pas quinze jours.

Contestations sur la validité des élections

Les contestations sur la validité des opérations électorales n’ont pas d’effet suspensif. Les parents dont l’élection est contestée siègent jusqu’à l’intervention de la décision de l’autorité administrative compétente.

Mise à jour : août 2012

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21 septembre 2012 5 21 /09 /septembre /2012 06:51
Comment motiver son enfant

Manque d’enthousiasme à l’école, angoisse et inquiétude à la maison… Comment les parents peuvent-ils trouver le juste équilibre entre pression et laisser-faire ? En ne se transformant pas en coachs, mais en pratiquant la bonne motivation, celle qui prend en compte la personnalité, l’âge et les besoins de l’enfant.

Flavia Mazelin-Salvi

« Il abandonne à la moindre difficulté », « Il ne s’implique pas dans son travail », « Il n’a aucun sens de l’effort »… À quelques variantes près, la plupart des parents se plaignent du manque de motivation de leurs enfants. Un phénomène qui, selon les professionnels de l’éducation, frappe de plus en plus tôt. Société de performance et de compétition oblige, le spectre de l’échec scolaire hante les familles. Et le désarroi parental progresse. « La motivation scolaire n’est qu’une expression de l’investissement de l’enfant dans la vie, explique le pédopsychiatre Patrice Huerre, auteur de Place au jeu ! (Nathan, 2007).. Sa curiosité peut être aussi bien encouragée qu’étouffée, tout dépend de l’accueil qui est fait à son désir, à ses émotions, et de l’environnement culturel et affectif dans lequel il évolue. Il ne faut jamais oublier de prendre en compte ces données. »

Rendre les enfants actifs

Tchat

Comment accompagner vos enfants tout au long de leur scolarité sans les stresser ? Comment leur transmettre le goût d'apprendre ? Comment favoriser à la fois réussite et épanouissement ? Posez toutes vos questions à Brigitte Prot, psychopédagogue spécialiste de la motivation, lors d'un tchat le jeudi 20 septembre de 14h à 16h sur Psychologies.com

 

À ces éléments individuels s’ajoute le poids d’une culture ambiante massivement articulée autour du principe de plaisir, observe la psychanalyste Catherine Mathelin-Vanier, auteure, avec notre collaboratrice Bernadette Costa-Prades, de Comment survivre en famille (Albin Michel, 2002) : « Notre civilisation de jouissance ne supporte pas la frustration ; le plaisir, la réussite doivent être immédiats. Le problème est que les parents envoient un double message à leurs enfants : ils encouragent la satisfaction immédiate, tout en leur demandant de faire des efforts, donc de renoncer, au moins momentanément, à la jouissance, ce que les enfants ne font jamais sans y être contraints ! »

Une analyse que partage le sociologue de la famille François de Singly, auteur de Comment aider l’enfant à devenir lui-même ? (Armand Colin, 2009), qui apporte cependant un autre éclairage : « Les enfants d’hier étaient plus disciplinés, mais je doute fort que leur motivation personnelle et leur appétit de savoir aient été plus grands. Il fallait apprendre par coeur, alors ils apprenaient ! Ce qui a changé, c’est que le cadre disciplinaire est tombé, et l’inappétence des enfants n’est plus masquée. Pour les motiver, il faut les rendre plus actifs – moins de cours magistraux et plus de transmission sur un mode “travaux pratiques” –, car la passivité et la démotivation vont de pair. Il est urgent de sortir les enfants de la léthargie ! »

 

 .

Assumer son rôle d'adulte

Alors, comment donner aux plus petits le goût d’apprendre, et à leurs aînés l’envie de s’impliquer dans leur scolarité ? « Surtout pas en se transformant en coach, prévient Catherine Mathelin-Vanier. Car, contrairement à celui-ci, le parent est pris par ses affects et son inconscient, il est dans une relation trop passionnée et trop compliquée avec son enfant pour faire preuve de la neutralité et de la sérénité que la position de coach exige. »

Nous avons donc demandé à Brigitte Prot, psychopédagogue, de nous donner les clés que tout parent pourra utiliser et adapter à sa personnalité et à sa culture familiale. « Pour aider leurs enfants à apprendre, donc à grandir, les parents doivent assumer pleinement leur rôle d’adultes et de guides, rappelle-t-elle. C’est ce que leurs enfants attendent d’eux pour se lancer dans l’apprentissage en confiance et en y trouvant du plaisir. » À chaque tranche d’âge ses priorités, c’est pourquoi nous avons divisé ce dossier en trois : le primaire, le collège et le lycée.

Septembre 2010

 

en savoir plus sur psychologie.com

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20 septembre 2012 4 20 /09 /septembre /2012 19:00
10 trucs pour faciliter les devoirs

A partir de l’école élémentaire, les enfants doivent généralement faire des devoirs à la maison en rentrant de l'école. Si certains enfants deviennent assez rapidement autonomes et font leurs devoirs dans le calme, ce n’est malheureusement pas le cas de la plupart des enfants !

Les devoirs peuvent être un moment de tension familiale:

  • parce que tout le monde est fatigué après une journée chargée,
  • parce que votre enfant n’a pas compris une notion étudiée en classe et bloque sur les exercices,
  • parce que les devoirs ont été notés trop vite ou qu’il manque une photocopie ou la moitié d’un énoncé,
  • parce que vous n’êtes pas très motivé pour lui faire réciter une poésie à 22h30 (même si elle est d’Arthur Rimbaud…),
  • parce qu’au bout d’une heure de tête à tête autour d’un exercice de maths, c’est normal de perdre son calme !

Pour que les devoirs ne deviennent pas une épine dans le pied de votre relation parent/enfant, voici 10 trucs tout simples testés et approuvés avec des enfants.

 

1. Rien ne sert de courir, il faut partir à point !

A la sortie de l’école, il est urgent de ne pas se précipiter sur les devoirs. Il est indispensable que votre enfant prenne le temps de souffler, qu’il ait le plaisir de prendre un bon goûter avant de s’y mettre. L’idéal est de ne pas avaler le goûter sur la route en 3 minutes ou devant la télé, mais de prendre le temps de s’asseoir à table, de retrouver éventuellement ses frères et sœurs.

Il est important pour votre enfant d’évacuer la tension de la journée, comme vous lorsque vous rentrez du travail…

De même pour les enfants qui sont gardés par une nounou ou qui vont à l’étude après l’école, il est important de trouver le bon moment pour faire les devoirs ou pour qu’il vous montre ses devoirs. 

 

2. Après l’heure, c’est plus l’heure

Les devoirs à 22h, ce n’est pas une solution, même pour un enfant qui est au collège. Certains enfants jonglent avec un programme chargé d’activités extra scolaires ou ont de longs trajets pour rentrer à la maison. Il est donc nécessaire pour eux de bien s’organiser.

Pour ceux qui ont un programme moins chargé, mieux vaut éviter de se mettre devant la télé ou sur un jeu vidéo avant la séance de devoirs. 

Une solution qui fonctionne assez bien en général consiste à mettre en place une règle simple mais systématique : pas de jeu vidéo ou de télé avant les devoirs et éventuellement la pratique d’un instrument de musique (pour ceux qui ont aussi des devoirs pour leur activité musicale !).

 

3. Disposer du matériel adéquat

Il n’y a rien de pire que de travailler sans matériel… Prévoyez à la maison:

  • une trousse, 
  • un cahier de brouillon, 
  • un manuel de conjugaison, 
  • un dictionnaire (si, si, c’est très utile !). 

En effet, certains enfants ne rapportent pas tout leur matériel le soir à la maison. 

Pour éviter qu’ils fassent leur exercice de géométrie en utilisant votre téléphone pour remplacer la règle, et un livre à la place de l’équerre (c’est du vécu !), il faut leur mettre à disposition le bon matériel et être vigilant pour qu’ils soient ordonnés et le conservent tout au long de l’année.

 

4. Faire le calme

Les enfants ont tendance à s’installer pour leur devoirs sur la table de la cuisine ou de la salle à manger. C’est plus convivial et ça nous permet de jeter un œil tout en préparant le dîner. Toutefois, il n’est pas possible de faire ses devoirs dans de bonnes conditions s’il y a du bruit : avec un fond musical, la télé allumée, un petit frère qui joue sur un console de jeu à côté ou une petite sœur qui pleure… 

Les salles communes ne sont pas à proscrire, mais il faut pouvoir mettre en place une ambiance studieuse, soit que tous les enfants travaillent en même temps, soit en isolant ceux qui pourraient déranger les autres. Si ce n’est pas possible de faire le calme au milieu de tout le monde, mieux vaut faire ses devoirs dans un endroit plus serein comme une chambre.

 

 

5. Avoir les coordonnées des élèves de la classe

Il arrive souvent (pour certains enfants en tous cas) que les devoirs soient mal ou partiellement notés dans l’agenda soit parce que l’enfant est un peu plus lent ou dans la lune, soit parce que l’enseignant était pressé au moment de donner les devoirs.

Si vous ou votre enfant avez un doute sur les consignes, le plus simple est d’appeler un camarade de classe. Pour cela, il est important de disposer le plus tôt possible dans l’année scolaire des coordonnées téléphoniques de plusieurs élèves de la classe. Mieux vaut aussi conserver ces coordonnées d’une année sur l’autre. 

L’adresse mél des parents peut s’avérer bien utile en cas de fiche à scanner…
On peut profiter des réunions de début d’année pour faire circuler une feuille où les parents peuvent inscrire leur nom, téléphone et adresse mail (sans oublier le nom de l’enfant qui n’est pas toujours le même que celui du parent présent).

 

6. Apprendre à s’organiser

Plus les enfants sont dans une « grande » classe, plus les enseignants vont donner les devoirs à l’avance. En général, cela commence en fin d’école élémentaire. C’est le bon moment pour apprendre à votre enfant à s’organiser, faire les devoirs à l’avance pour ne pas être débordé un soir d’activité extra scolaire ou lors d’un week-end en famille. 

C’est un bon apprentissage pour les années de collège où les enfants devront s’organiser eux-mêmes. Sinon, ils risquent d’apprendre à leurs dépends qu’une poésie ne peut pas s’apprendre en ½ heure et qu’un exposé ne peut pas être préparé la veille pour le lendemain.

De même, pour éviter de répéter vingt fois « pense à réviser ta leçon d’histoire », au risque de vous pourrir le week-end en envenimant les relations parents/enfants, expliquez-lui qu’il vaut mieux travailler le samedi matin et que vous pourrez ensuite faire ensemble une activité qui lui plaît : aller à la piscine, préparer un gâteau…

 

7. Accompagner son enfant

Au début de l’école élémentaire, il est indispensable d’accompagner son enfant au moment des devoirs. Accompagner ne signifie pas faire à sa place. 

Il s’agit de mettre en place des automatismes : lui apprendre à bien lire les consignes, vérifier que la présentation n’est pas trop bâclée... Pour les exercices, certains enfants n’aiment pas qu’on les corrige avec eux à la maison car ils vont le faire en classe, les regarder avec lui permet toutefois de repérer une notion qu’il ne maîtrise pas. Il a aussi besoin d’un interlocuteur pour « réciter » ses leçons.

Certains enfants sont capables dès le CE2 de commencer à faire leurs devoirs tout seuls, et ne vous demanderont que de leur faire réciter leurs leçons. Malgré tout, prenez le temps de suivre le travail fait à l’école en suivant ses cahiers, de l’encourager et de repérer les éventuelles difficultés.

N’oubliez pas de le féliciter pour chaque « succès » et de l’encourager. Essayez de le valoriser à chaque fois que vous en avez l’opportunité. Cela crée de l’optimisme et construit la confiance en soi. 

 

8. Ne pas s’entêter

Si votre enfant bloque sur un exercice, si la consigne de l’enseignant ne vous semble vraiment pas claire, si vous n’arrivez pas à aider votre enfant, le plus simple est de ne pas s’entêter. Evitez de finir les exercices de maths à 22h… Il faut bien sûr mettre un mot dans le carnet pour expliquer à l’enseignant le problème. 

La plupart des enseignants sont compréhensifs si vous n'abusez pas de ce joker bien entendu !

De même si vous trouvez que votre enfant a trop de devoirs et ne s’en sort pas, nous vous conseillons de prendre rendez-vous avec l’enseignant pour en parler avec lui.

 

9. Savoir se faire aider

Si le moment des devoirs est trop dur et que ça devient systématique, faites en sorte d’éviter que ça nuise à la relation parent/enfant. Faites un pas de côté en essayant de trouver une aide extérieure :

  • une personne qui puisse accompagner régulièrement votre enfant : frère/sœur, oncle/tante, ami, camarade de classe… ça passe souvent mieux avec un tiers !
     
  • l’étude surveillée après l’école peut être une solution, s’il s’avère que votre enfant est suffisamment autonome. En effet, il ne s’agit pas d’une aide aux devoirs individualisée. Renseignez-vous pour savoir ce que l’école de votre enfant propose à ce sujet, c’est très variable d’une ville et même d’une école à l’autre.
     
  • des outils ludiques pour aborder des notions qui coincent. 
    Il existe de nombreux sites en ligne gratuits d’exercices conçus par des enseignants. Ils permettent à l’enfant de s’entrainer de manière plus ludique en utilisant un outil qu’il apprécie : l’ordinateur. C’est un outil de travail plus attractif pour les réfractaires. On a testé ! Bien sûr, vous devez toujours l’accompagner.
    Pour les mathématiques, nous vous conseillons de tester: 
    http://mathenpoche.sesamath.net/
    http://matoumatheux.ac-rennes.fr/accueil.htm
    Pour le français, il suffit de faire une requête sur un moteur de recherche correspondant à la notion en question. Au hasard, « accord du participe passé » !

10. Passer un contrat avec son enfant

S’il est assez grand pour cela, vous pouvez aussi passer un contrat avec votre enfant, en le laissant autonome, à condition que cela se passe bien à l’école. Le contrat peut bien sûr être révisé à tout moment. Il ne s’agit pas de fermer les yeux, vous devez rester vigilants pour pouvoir donner un coup de pouce le cas échéant.

L’objectif final étant bien entendu que votre enfant, en devenant grand, sache faire ses devoirs tout seul. En effet, vous n’avez pas forcément envie de replancher sur les intégrales ! 

 

 

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20 septembre 2012 4 20 /09 /septembre /2012 10:56
Principe

Les associations de parents d'élèves participent à la vie de l'établissement scolaire en représentant les parents d'élèves auprès de l'administration scolaire.

Rôle des associations

Les associations ont pour vocation :

  • de défendre les intérêts moraux et matériels des parents d'élèves,

  • d'informer les familles sur la vie scolaire de leur enfant,

  • de représenter les parents d'élèves en participant aux conseils d'écoles, aux conseils d'administration des établissements scolaires et aux conseils de classe,

  • de participer, en fonction de leur représentativité, au conseil supérieur de l'éducation, au conseil académique et au conseil départemental de l'éducation nationale.

À noter : les associations de parents d'élèves de l'enseignement public et celles de l'enseignement privé (dit "libre") ont sensiblement les mêmes droits et devoirs.

Interventions des associations

Les associations interviennent auprès du chef d'établissement ou par le biais de leurs représentants élus dans les différentes instances éducatives.

Elles sont consultées sur l'organisation de la vie scolaire (projets pédagogiques, règlement intérieur, aménagement du temps scolaire...) et périscolaire (assurances, transports scolaires, restauration, loisirs...).

Elles peuvent participer, sous condition, au Conseil supérieur de l'éducation.

Droit à l'information

Dans chaque école ou établissement scolaire, un lieu accessible aux parents permet l'affichage de la liste des associations de parents d'élèves, avec mention des noms et coordonnées des responsables.

Les associations de parents d'élèves peuvent prendre connaissance et obtenir copie de la liste des parents d'élèves de l'école ou de l'établissement scolaire mentionnant leurs noms, adresses postale et électronique sous réserve d'obtention de leur accord.

Les associations de parents d'élèves doivent bénéficier d'une boîte aux lettres et d'un panneau d'affichage situés dans un lieu accessible aux parents.

Droit de communication

Les associations de parents d'élèves sont autorisées à faire connaître leur action auprès des autres parents d'élèves aux moyens de documents distribués aux élèves en nombre suffisant, sauf disposition contraire arrêtée par le conseil d'école ou le conseil d'administration.

Ces documents, sans contrôle a priori du contenu, doivent être clairement identifiés comme émanant des associations de parents d'élèves.

Leurs contenus, qui relèvent de la seule responsabilité des associations, doit :

  • respecter le principe de laïcité et la vie privée,

  • prohiber les injures et les diffamations,

  • exclure toute propagande en faveur d'un parti politique ou d'une entreprise commerciale.

Le directeur d'école ou le chef d'établissement et les associations de parents d'élèves se concertent pour déterminer la façon dont ces documents seront remis aux familles.

En cas de désaccord sur la diffusion ou en cas de contenu contraire aux principes énoncés ci-dessus, l'association de parents d'élèves ou le directeur d'école ou le chef d'établissement doit saisir l'autorité académique. Celle-ci dispose d'un délai de 7 jours pour se prononcer.

À défaut de réponse dans ces délais, les documents sont diffusés dans les conditions initialement prévues.

 

vu sur vos droits service public

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20 septembre 2012 4 20 /09 /septembre /2012 10:39

Établissements publics locaux d'enseignement

Élections des représentants de parents d’élèves aux conseils des écoles et aux conseils d’administration - année scolaire 2012-2013
NOR : MENE1224105N
note de service n° 2012-091 du 31-5-2012
MEN - DGESCO B3-3

 


Texte adressé aux rectrices et recteurs d’académie ; aux directrices et directeurs académiques des services de l’éducation nationale

Les parents doivent être encouragés, par tous moyens, à participer à la vie de l'établissement scolaire et à assurer pleinement leur rôle dans la communauté éducative. Parce que l'implication des parents est déterminante dans la réussite des élèves, leur participation aux élections des représentants des parents d'élèves aux conseils d'école et aux conseils d'administration des établissements est essentielle. 
Pour l'année scolaire 2012-2013, les dates retenues pour les élections citées en objet : le vendredi 12 ou le samedi 13 octobre 2012 sauf pour l'académie de La Réunion où elles pourront avoir lieu le vendredi 28 septembre ou le samedi 29 septembre afin de tenir compte de la rentrée des élèves programmée le 16 août 2012.
La présente note de service a pour objet de rappeler que l'élection des représentants de parents d'élèves est encadrée par des règles précises.
Implication des familles
Chaque parent est électeur. L'implication des parents et la qualité de leurs relations avec l'École sont des facteurs essentiels de réussite des élèves. À ce titre, l'augmentation de leur participation aux élections au conseil d'école et au conseil d'administration, instances de gouvernance des établissements d'enseignement scolaire, peut être un indicateur de cette implication.

Préparation et organisation
Réunion préalable à l'élection
Préalablement à l'engagement des opérations électorales, il est nécessaire d'organiser une réunion avec les représentants locaux des fédérations et associations de parents pour apporter des éclairages sur des points précis qui ont pu poser des problèmes l'année précédente au sein de votre académie.
Information des familles
Dès la rentrée scolaire, il est indispensable qu'une information la plus large possible soit diffusée localement par les directeurs d'école et par les chefs d'établissement aux parents d'élèves par tous les moyens (affichage interne et externe, carnet de correspondance) sur les objectifs, les modalités et la date des élections de leurs représentants. Les parents d'élèves qui le souhaitent doivent pouvoir ainsi se porter candidats en pleine connaissance de cause ; il s'agit dans le même temps de favoriser la participation électorale.
Il est rappelé, à ce titre, que les horaires des réunions doivent être fixés de manière à garantir la participation la plus large possible des parents d'élèves.
Organisation
La commission désignée au sein du conseil d'école sortant ou le directeur d'école dans le premier degré et le chef d'établissement dans le second degré assurent l'organisation des élections et veillent à leur bon déroulement. Ils choisissent, en accord avec les représentants des associations de parents d'élèves de l'école ou de l'établissement, le jour du scrutin, en fonction du contexte local, parmi les dates fixées dans la présente note de service.

Opérations pré-électorales
Composition de la liste électorale
Le corps électoral est constitué des parents d'élèves titulaires de l'autorité parentale ainsi que des tiers qui exercent cette autorité par décision judiciaire.
Est électeur chacun des parents, dès lors qu'il exerce l'autorité parentale sur l'enfant scolarisé dans l'établissement scolaire, quelle que soit sa situation matrimoniale et sa nationalité. À ce titre, en l'absence de précision contraire, il convient de considérer que les deux parents d'un enfant sont électeurs, ce qui implique d'adresser à chacun d'eux l'ensemble du matériel de vote.
En conséquence, la fiche de renseignements demandée aux familles en début d'année scolaire doit permettre de recueillir leurs coordonnées respectives. Ainsi, les deux parents figureront sur la liste électorale. Toutefois, il n'appartient pas aux directeurs d'école et chefs d'établissement de rechercher eux-mêmes ces informations.
En revanche, la liste électorale doit être mise à jour, jusqu'au déroulement même du scrutin et ce, bien évidemment, avant la fermeture du bureau de vote, en fonction des justificatifs qui auront été apportés par le parent concerné au directeur d'école ou au chef d'établissement.
Lorsque l'exercice de l'autorité parentale a été confié, par décision judicaire, à un tiers qui accomplit tous les actes usuels relatifs à la surveillance et à l'éducation de l'enfant, ce tiers exerce, à la place des parents, le droit de voter et de se porter candidat. Ce droit de suffrage est non cumulatif avec celui dont il disposerait déjà au titre de parent d'un ou plusieurs élèves inscrits dans l'établissement scolaire.
Dans le second degré, les parents d'élèves scolarisés en classe post-baccalauréat sont électeurs et éligibles.
Établissement des listes de candidatures
Tout électeur est éligible, sauf s'il est déjà membre du conseil d'école ou du conseil d'administration à un autre titre que celui de représentant des parents.
Dans le premier degré, en application de  l'article 3 de l'arrêté du 13 mai 1985 modifié relatif au conseil d'école, ne sont pas éligibles le directeur de l'école, les maîtres (personnels chargés de l'enseignement) qui y sont affectés ou y exerçant, les personnels chargés des fonctions de psychologue scolaire et de rééducateur, le médecin chargé du contrôle médical scolaire et l'assistante sociale, l'infirmière scolaire ainsi que les agents spécialisés des écoles maternelles, exerçant à l'école pour tout ou partie de leur service. S'ajoutent à cette liste, en tant qu'ils exercent à l'école tout ou partie de leur service, les aides éducateurs et les assistants d'éducation, les intervenants pour l'enseignement des langues vivantes à l'école primaire et les instituteurs et professeurs des écoles suppléants (ou auxiliaires).
Dans le second degré, en application de l'article R. 421-26 du code de l'éducation, les personnels qui ont la qualité de membre de droit du conseil d'administration ne sont, par définition, pas éligibles. De même, les personnels qui siègent au conseil d'administration en qualité de personnalité qualifiée ne sont pas, non plus, éligibles.
Les personnels parents d'élèves des établissements, s'ils n'appartiennent pas à l'une de ces catégories, sont électeurs et éligibles, à la fois dans le collège des parents et dans celui des personnels, sous réserve de préciser, à l'issue des opérations électorales, la catégorie au titre de laquelle ils ont choisi de siéger. Il est, en effet, précisé au dernier alinéa de l'article R. 421-29  du code de l'éducation qu'« un membre élu ne peut siéger au conseil d'administration qu'au titre d'une seule catégorie ».
Peuvent déposer des listes de candidats :
- les fédérations ou unions d'associations de parents d'élèves ;
- des associations déclarées ou non de parents d'élèves ;
- des parents d'élèves n'appartenant pas à une association de parents d'élèves.
Les listes peuvent ne pas être complètes, mais doivent comporter au moins deux noms.
Vous veillerez au strict respect de l'égalité de traitement dans l'affichage et la distribution des documents élaborés par les fédérations, qu'elles soient ou non représentées dans l'établissement.
Sur les listes et les déclarations de candidatures figure :
- soit la mention de la fédération ou de l'association de parents d'élèves qui présente la liste ;
- soit le nom du premier candidat, dans le cas d'une liste présentée par des parents d'élèves non constitués en association.
Lorsque la liste est présentée par une fédération ou une union de parents d'élèves existant au niveau national ou par une association locale de parents d'élèves, les candidats n'ont pas à mentionner leur appartenance à côté de leur nom. Lorsqu'il s'agit d'une liste d'union, les candidats ont la possibilité de mentionner à côté de leur nom leur appartenance à une fédération ou union de parents d'élèves existant au niveau national, ou à une association de parents d'élèves. Toutefois, les voix pour les listes d'union ne peuvent être prises en compte au bénéficie des fédérations, unions ou associations de parents d'élèves qui seraient représentées sur ces listes d'union, pour déterminer la représentativité des représentants de parents d'élèves aux conseils départementaux de l'éducation nationale (CDEN) et au conseil académique de l'éducation nationale (CAEN) définie respectivement aux articles R. 235-3 et R. 234-6 du code de l'éducation.
Dépôt des listes de candidatures
Les listes et les déclarations de candidatures doivent parvenir au bureau des élections ou au chef d'établissement avant la date limite fixée par le calendrier électoral. Les candidatures déposées hors délai sont irrecevables.
Dans le premier degré, les listes de candidatures des parents doivent parvenir au bureau des élections au moins dix jours francs avant la date du scrutin. Les délais fixés par le calendrier élaboré par le bureau des élections sont opposables aux personnes qui souhaitent se porter candidates.
Dans le second degré, les déclarations de candidatures signées par les candidats doivent parvenir au chef d'établissement dix jours francs avant l'ouverture du scrutin.
Si un candidat se désiste moins de huit jours francs avant l'ouverture du scrutin, il ne peut être remplacé.
Tout cas d'inéligibilité identifié sur une liste doit être signalé, immédiatement, au bureau des élections ou au chef d'établissement, qui en avisera l'intéressé et procédera, si nécessaire, à sa radiation.
Matériel de vote
Les bulletins de vote sont imprimés à l'encre noire sur une feuille de couleur blanche (recto) de format 10,5 x 14,8 cm. Ils mentionnent exclusivement le nom de l'école, les noms et prénoms des candidats, ainsi que le sigle soit de l'union nationale ou de la fédération, soit de l'association de parents d'élèves qui présente la liste ou bien le nom du premier candidat pour une liste présentée par des parents d'élèves qui ne sont pas constitués en association.
Les bulletins de vote, éventuellement accompagnés des textes de profession de foi dont la dimension ne peut excéder une feuille (recto-verso) de format A4, sont adressés simultanément sous enveloppe cachetée à l'ensemble des parents. Ils peuvent être expédiés par la poste ou distribués aux élèves pour être remis à leurs parents, six jours au moins avant la date du scrutin.
La distribution des documents relatifs aux élections des représentants de parents d'élèves, des bulletins et des professions de foi doit s'effectuer dans des conditions de parfaite égalité de traitement entre toutes les listes, quel que soit le mode de distribution retenu.
Propagande électorale
Les candidats aux élections ont le droit de faire connaître à leurs électeurs leurs « programmes » en diffusant des documents de propagande électorale. Toutefois, les actes de propagande ne sont pas autorisés le jour du scrutin.

Le scrutin
Favoriser le vote par correspondance
Afin d'assurer la meilleure participation possible des représentants légaux à ces élections, le vote par correspondance doit être favorisé. Les conditions de vote par correspondance devront être clairement indiquées dans le matériel de vote transmis aux familles : il est rappelé que cette procédure présente toutes les garanties de confidentialité. En effet, les documents relatifs aux élections comportent, outre la liste des candidats et les professions de foi, trois enveloppes numérotées garantissant l'anonymat du vote.
Le vote par correspondance permet aux représentants légaux de l'élève de voter dès réception du matériel de vote. Afin que le vote par correspondance puisse être pris en compte, l'attention des électeurs doit également être appelée sur la nécessité de prévoir les éventuels retards d'acheminement postal. Le vote par correspondance peut aussi être transmis directement par l'élève sous pli fermé.
Modalités de vote par correspondance
L'électeur insère le bulletin de vote dans une première enveloppe (dite enveloppe n° 1), qu'il cachette. Cette enveloppe ne doit porter aucune mention ni aucun signe distinctif.
L'électeur place ensuite cette enveloppe n° 1 dans une seconde enveloppe (dite enveloppe n° 2), qu'il cachette et sur laquelle il appose sa signature, inscrit lisiblement son nom, ses prénoms et la mention « élections de parents d'élèves... », si celle-ci n'est pas pré-remplie.
Enfin, l'électeur insère cette enveloppe n° 2 dans une troisième enveloppe (dite enveloppe n° 3 pré-imprimée et pré-affranchie), qu'il cachette et adresse à l'établissement scolaire.
L'enveloppe n° 3, qu'elle soit remise directement ou adressée par voie postale par l'électeur, doit parvenir au bureau de vote avant l'heure de la clôture du scrutin.
Les établissements scolaires sont néanmoins dans l'obligation de constituer un bureau de vote.
L'organisation des bureaux de vote
Pour assurer un bon taux de participation des parents d'élèves, il convient, d'une part, d'inciter fortement les parents à recourir en priorité au vote par correspondance et, d'autre part, de privilégier, dans la mesure du possible, l'organisation des élections le vendredi en fin d'après-midi.
L'amplitude d'ouverture des bureaux de vote doit être de quatre heures consécutives minimum et les horaires du scrutin doivent intégrer soit une heure d'entrée soit une heure de sortie des élèves.
Dans le premier degré, les heures de présence des enseignants assurant la tenue du bureau de vote seront imputées sur le volant d'heures qui peuvent être consacrées, notamment, aux relations avec les parents.
L'établissement scolaire doit prendre toute mesure utile afin d'assurer la continuité de l'enseignement dispensé aux élèves lors des opérations de vote.

Opérations post-électorales
Le dépouillement
Il suit immédiatement la clôture du scrutin. Les bulletins blancs, ceux qui ne désignent pas clairement le candidat sur lequel se porte le vote ou dans lesquels les votants se sont fait connaître, les bulletins trouvés dans l'urne sans enveloppe ou dans des enveloppes non réglementaires, les bulletins écrits sur papier de couleur, les bulletins ou enveloppes portant des signes intérieurs ou extérieurs de reconnaissance, les bulletins ou enveloppes portant des mentions injurieuses pour les candidats ou pour des tiers n'entrent pas en compte dans le résultat du dépouillement.
Remontée des résultats
La collecte des résultats des élections s'effectuera par voie électronique selon des modalités et des délais qui vous seront précisés ultérieurement dans une note technique.
Dans la mise en œuvre de ces procédures, vous veillerez au strict respect de l'égalité de traitement, indispensable au bon déroulement du scrutin. Les services académiques seront un recours en cas de difficulté.
Il est rappelé que les élections des parents d'élèves étant un élément du fonctionnement normal des écoles et des établissements scolaires, les dépenses éventuelles afférentes (fourniture des enveloppes et des bulletins de vote) ne doivent pas être traitées différemment des autres dépenses de fonctionnement.

La note de service n° 2011-096 du 22 juin 2011 relative aux élections des représentants de parents d'élèves aux conseils des écoles et aux conseils d'administration des établissements publics locaux d'enseignement pour l'année 2011-2012 est abrogée.

Je vous remercie de l'attention que vous voudrez bien porter à la mise en œuvre de ces dispositions afin de favoriser la mobilisation la plus large possible des parents d'élèves.


Pour le ministre de l'éducation nationale
et par délégation,
Le directeur général de l'enseignement scolaire,
Jean-Michel Blanquer


Annexe
Calendrier indicatif des élections des représentants de parents d'élèves - année scolaire 2012-2013

 

 

Textes de référence
- Premier degré : arrêté du 13 mai 1985 ; circulaire n° 2000-082 du 9 juin 2000.
- Second degré : article R. 421-30 du code de l'éducation ; circulaire du 30 août 1985.

 

 

 

 

Si élection vendredi 12 octobre

Si élection samedi 13 octobre

Établissement de la liste électorale

J - 20 jours francs

21 septembre 2012 minuit

22 septembre 2012 minuit

Date de dépôt des candidatures

J - 10 jours francs

1er octobre  2012 minuit

2 octobre  2012 minuit

Date limite pour remplacer un candidat qui se serait désisté

J - 8 jours francs

3 octobre 2012 minuit

4 octobre 2012 minuit

Date limite pour la remise ou l'envoi du matériel de vote aux parents

J - 6

5 octobre 2012

6 octobre 2012

Scrutin

J

vendredi 12 octobre 2012

samedi 13 octobre 2012

Premier degré : envoi des PV à l'inspecteur de l'éducation nationale et au service départemental de l'éducation nationale
Second degré : envoi des PV au service départemental de l'éducation nationale

Jour du scrutin ou le lendemain 

Dans les deux jours suivant le scrutin 

 15 octobre au plus tard


16 octobre au plus tard 

15 octobre au plus tard


16 octobre au plus tard 

Contestations

Proclamation + 5 jours ouvrables

17 octobre au plus tard

17 octobre au plus tard

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20 septembre 2012 4 20 /09 /septembre /2012 09:44
Quel est le rôle des représentants de parents d’élèves ?
 
Le sens de l’intérêt collectif

Qu'ils soient membres de la commission “restauration”, en primaire, ou délégués lors de conseils d'administration, dans le secondaire, qu'ils viennent d'adhérer à une association ou soient responsables au sein d'une fédération, tous les parents d'élèves ont le même principe d'action : promouvoir le bien-être de l'ensemble des écoliers, collégiens ou lycéens.

“Ces missions permettent certes de garder un contact privilégié avec le parcours de son enfant”, explique Jean-Marie David, président de la Fédération des conseils de parents d'élèves des écoles publiques dans les Hauts-de-Seine (FCPE 92). “Mais on ne se présente pas dans cet objectif à des élections, on s'engage à s'investir au nom de tous les parents”.

Leur domaine : la vie scolaire et périscolaire

A chacun sa spécialité, comme le rappelle Jean-Marie David : les parents d'élèves ne discutent pas de pédagogie avec les professeurs, qui seuls savent comment il convient d'expliquer la division, les règles de grammaire…

En revanche, leurs avis sont très précieux pour tout ce qui touche à la vie des élèves, des questions d'hygiène au poids des cartables, en passant par les emplois du temps ou la mise en place de l'aide aux élèves.

“Les représentants de parents sont des partenaires des enseignants”, souligne M.Chabault, directeur de l'école des Frères Lumière (95). “Lors des conseils d'école, ils nous apportent une autre vision de notre quotidien, et peuvent soulever des points qui nous auraient échappés, comme les aménagements aux abords de l'établissement.”

Un investissement sur le long terme

“En tant que parent d'élève, on peut faire bouger les choses”, estime Valéry Marty, présidente dans les Hauts-de-Seine de la Fédération des parents d'élèves de l'enseignement public (PEEP 92). Avant d'ajouter : “il faut être très persévérant. On obtient des résultats, mais l'on a toujours envie de progresser. Nous semons des petites graines au fur et à mesure de nos actions”.

Ce n'est pas parce qu'une démarche n'aboutit pas d'emblée qu'elle est vaine. Mais il faut parfois beaucoup de temps pour en récolter les fruits.

 

Le 10 juin 2012 Aurélie Djavadi

 

Alors n'hésitez pas rejoignez nous en nous contactant  : peepputeaux@gmail.com

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19 septembre 2012 3 19 /09 /septembre /2012 09:28

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19 septembre 2012 3 19 /09 /septembre /2012 06:45

Chaque année, plus de 150 000 jeunes sortent prématurément du système scolaire, sans qualification, ni diplôme. L’école leur renvoie une image écornée d’eux-mêmes qui leur est insupportable, entraînant un rejet total. Quels sont les signes à repérer ? Quel rôle pour les parents ? Comment les faire raccrocher ? Explications de professionnels de l’éducation et de psychiatres.

Fabienne Broucaret

  
Le taux de scolarisation des 15-19 ans est en baisse

 

Les indicateurs 2012 de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) montre que le taux de scolarisation des 15-19 ans régresse en France. Entre 1995 et 2010, il est passé de 89% à 84%. Ces jeunes non-scolarisés se retrouvent bien souvent sans emploi ou inactifs. C’est le cas pour 71% d’entre eux en France, un chiffre au-dessus de la moyenne de l’OCDE (57%).

« J’ai pris l’habitude de sécher les cours au collège, se souvient Justine, aujourd’hui âgée de 24 ans. Sans doute par manque de confiance en moi et de repères, je n'osais pas me projeter dans l'avenir et n'ai jamais su m’intégrer dans une classe. J'avais pourtant les capacités suffisantes pour envisager des études, il y avait même des cours qui m’intéressaient réellement et des matières dans lesquelles je m'en sortais bien... Mais trop d'absences et d'irrégularité dans mon travail m'ont mise en retard et j'ai peu à peu décroché. J’ai redoublé deux fois avant d’arrêter complètement au lycée. »

Comme Justine, ils sont plus de 150 000 par an, majoritairement des garçons, à sortir du système scolaire sans qualification. Ils abandonnent les bancs de l'école à la fin de la scolarité obligatoire - 16 ans - sans diplôme du second cycle. Au mieux, ils ont un Brevet.

Un phénomène multifactoriel

Les causes et les facteurs du décrochage scolaire sont multiples, tout comme les profils. « Il y a plusieurs types de décrocheurs, précise Catherine Blaya, professeur en sciences de l'éducation, auteur de Décrochages et échecs scolaires (De Boeck). Certains ont des problèmes de comportement, ils sont punis à répétition et se construisent en opposition à l’école. Ce sont les présents-visibles, ceux qui perturbent le bon déroulement de la classe. D’autres sont des élèves moyens, peu intéressés par les cours et pas à l’aise en classe. Ils s’ennuient et restent en marge. Ce sont les présents-invisibles. Ils viennent au lycée, sont bien là dans les salles de cours, mais leurs difficultés d’apprentissage et leurs retards sont tels qu’ils décrochent sans faire de bruit. Les enseignants ignorent souvent leur présence, car ces élèves ne posent aucun problème de comportement et ne sont pas ancrés dans la spirale de l’absentéisme. Certains décrocheurs rencontrent aussi des difficultés familiales ou relationnelles, souffrent de phobie scolaire ou de dépression. Les jeunes dépressifs représentent d’ailleurs un jeune décrocheur sur cinq. »

  

Les premiers signes à repérer

Il est possible de prévenir cette spirale du décrochage. La clé ? Etre attentif au fléchissement des résultats scolaires et à l’absentéisme de l’enfant. « Il faut s’interroger dès la première absence et surtout ne pas en minimiser la gravité, explique Marie-France Leheuzey, psychiatre qui anime une consultation spécialisée dans les troubles en lien avec l’école à l’hôpital Robert Debré.

Le but n’est pas forcément de punir mais plutôt de comprendre ce qui ne va pas, en dialoguant avec l’enfant et, si cela ne suffit pas, en allant consulter un psy. Plus généralement, je déconseille aux parents de dévaloriser l’école, les professeurs ou même certaines matières comme la musique ou les arts plastiques. Sinon, l’institution scolaire perd tout crédibilité. »

Attention aussi à ne pas laisser l’enjeu scolaire envahir tout l’espace et devenir la préoccupation centrale, le seul sujet des interactions avec les enfants. Plus les parents exercent une pression importante, plus l’enfant freinera et essaiera de s’y soustraire. « Il faut éviter de mettre une pression trop forte sur les enfants, poursuit Marie France-Leheuzey, auteur de Phobie scolaire : comment aider les enfants et les adolescents en mal d’école ? (Editions J.Lyon). La course à la réussite amène parfois à une rupture totale avec l’école si l’enfant est déjà anxieux de nature. Il ira en cours la boule au ventre, puis ne se sentira plus à la hauteur et ne voudra plus finalement y aller afin de ne plus être noté et comparé aux autres. L’école deviendra synonyme de souffrance. On rentre alors dans le domaine de la pathologie : l’enfant développe une phobie scolaire pour se mettre à l’abri et forcer ses parents, malgré leur détermination, à lâcher prise.»

D’autres comportements sont susceptibles d’alerter. En premier lieu, la récurrence de plaintes somatiques. Surtout si les maux de tête ou de ventre s’évaporent le week-end et pendant les vacances scolaires. Ensuite, l’opposition et l’agressivité, mais aussi l’angoisse de la note et de l’échec. « La consommation de cannabis et l’addiction informatique, notamment aux jeux vidéo, peuvent aggraver le décrochage scolaire, ajoute Jean-Pierre Benoit, psychiatre à la Maison de Solenn. L’adolescent qui fume des joints devient apathique, il a encore moins envie d’aller en cours. Celui qui joue sur son ordinateur se couche souvent de plus en plus tard, et finit par y passer toute la nuit. Il n’arrive donc plus à se lever le matin. » Pour certains, les jeux vidéo peuvent aussi devenir un refuge, une activité gratifiante loin de l’humiliation de l’école.

 
Les phrases à éviter…

On émet parfois des doutes sur l’école, mais mieux vaut s’en abstenir devant ses enfants. Ils peuvent concerner la représentation que l’on a de l’utilité de l’école (« est-elle bien nécessaire pour trouver un travail ? »), de la réussite scolaire (« 9/20, c’est déjà bien puisque c’est presque la moyenne ») ou encore de notre propre vécu de l’école (« est-ce que je dois imposer à mon enfant ce qui m’a tant déplu ? »).

Les premiers signes à repérer

Il est possible de prévenir cette spirale du décrochage. La clé ? Etre attentif au fléchissement des résultats scolaires et à l’absentéisme de l’enfant. « Il faut s’interroger dès la première absence et surtout ne pas en minimiser la gravité, explique Marie-France Leheuzey, psychiatre qui anime une consultation spécialisée dans les troubles en lien avec l’école à l’hôpital Robert Debré.

Le but n’est pas forcément de punir mais plutôt de comprendre ce qui ne va pas, en dialoguant avec l’enfant et, si cela ne suffit pas, en allant consulter un psy. Plus généralement, je déconseille aux parents de dévaloriser l’école, les professeurs ou même certaines matières comme la musique ou les arts plastiques.  

Comment enrayer le décrochage


En pratique

Une fois les comportements identifiés, il s’agit de reconnaitre le type d’enfant afin de mettre en place la stratégie adaptée :
- Une aide psychologique extérieure pour les enfants en souffrance, pouvant aller jusqu’à l’hospitalisation pour les cas les plus graves, aide qui pourra être nécessaire pour les autres types d’enfants si la situation n’est pas traitée au niveau de l’école ;
- Une aide éducative dans les autres cas afin de soutenir les parents, de les aider à poser un cadre qui permette à l’enfant d’accepter les demandes de travail de l’école.

« Il faut souvent reprendre les fondamentaux, notamment en termes de méthode, explique Grégoire Van Steenbrugghe, fondateur de Wismi, spécialiste des cours particuliers qui démarre cette année un préceptorat dédié aux élèves en décrochage scolaire. La maîtrise du langage est essentielle, même en mathématiques pour bien comprendre une consigne. »

 

Faut-il alors opter pour des cours à domicile ? « Non, insiste Marie-France Leheuzey. Même s’ils sont souvent de très bonne qualité, ils vont maintenir l’enfant loin de l’école et entretenir le décrochage. » Le risque de désocialisation est important, tout comme celui d’accroître les tensions à la maison où les tentations de divertissement sont grandes.

Un avis partagé par Jean-Pierre Benoit, à une exception près : « Pour les jeunes souffrant d’anxiété ou de dépression sévère, il est préférable d’opter pour un professeur à la maison car le processus de guérison est long, environ dix-huit mois. Cela leur permet de valider leur année scolaire en attendant leur réintégration une fois guéris. »

  

 

A lire

Le portrait de Marie-Cécile Bloch, enseignante de 55 ans, qui a co-créé en 2000 le Clept (Collège lycée élitaire pour tous), à Grenoble. Un établissement scolaire qui accueille chaque année une centaine de « décrocheurs ». L’idée : leur permettre de renouer avec l’école.

Comment les faire raccrocher?

De l’avis de tous, le décrochage scolaire n’est pas une fatalité. Plusieurs dispositifs existent en effet pour réintégrer les élèves déscolarisés : établissements de réinsertion scolaire (ERS), lycées dits alternatifs, tels les micro-lycées, lycées autogérés ou collèges expérimentaux, classes relais...

« Les jeunes dont je m’occupe sont parfois restés six mois ou un an à ne rien faire, sans contrainte de temps, explique Philippe Goémé, responsable du PIL (Pôle Innovant Lycéen). Il faut d’abord rétablir un cadre clair, avec des horaires à respecter. Ensuite, nous mettons en place un système de tutorat jeune/adulte avec des rendez-vous hebdomadaires et un bilan toutes les six semaines dans lesquels le projet personnel de l’élève est central. Nous considérons les parents comme de vrais partenaires. C’est important de leur redonner une place et un rôle, pour qu’ils ne soient pas convoqués seulement en cas de problème. L’élève, lui, refait partie d’un collectif et participe au « conseil de progrès » qui remplace le traditionnel conseil de classe. » Résultat des courses : en huit ans d’existence, 50% des élèves passés par cette structure ont obtenu un diplôme dans les années suivantes.

Ces initiatives pédagogiques pourraient inspirer les établissements classiques selon Marie-Anne Hugon, professeur en sciences de l’éducation à l’Université Paris X-Nanterre : « Les conduites de décrochage scolaire interpellent directement le fonctionnement de la classe. Notre système actuel manque de souplesse et de bienveillance envers les élèves, notamment à cause de la notation permanente. En cas de décrochage, il faut proposer un enseignement ambitieux à cette population d’élèves, avec par exemple un décloisonnement des matières, pour les faire revenir dans une dynamique d’apprentissage. Un climat de classe positif et chaleureux est associé à des attitudes plus positives face à soi et face à l’école, à un plus grand sentiment de sécurité, à moins d’absentéisme et d’indiscipline. »

Ainsi, Robin, dix-huit ans, a repris le chemin des cours après une année dans une structure alternative. « Mon fils a rencontré de grosses difficultés d’apprentissage dès le CP à cause d’une légère dyslexie, raconte Bénédicte. Sa scolarité a toujours été très laborieuse, les cours le rebutaient beaucoup. Il a redoublé deux fois et s’est retrouvé sans établissement à la fin du collège. Son année au « lycée intégral » a vraiment été une année de réconciliation avec l’école. Au bout de quelques semaines, il a confié à son père qu’il n’allait plus en cours en ayant mal au ventre, mais en sifflotant, plus léger. Il a repris confiance en lui, s’est senti valorisé et respecté en tant que personne car il n’était pas jugé par le filtre des notes. Après cette année de transition, il a choisi de lui-même d’intégrer une seconde générale dans un micro lycée. De notre côté, nous avons appris à plus lâcher prise. »

Septembre 2012

 

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