Alors que le Conseil supérieur de l’éducation du 14 décembre devra examiner le projet de décret sur les rythmes scolaires, les premiers arbitrages filtrent dans la presse et les parents d’élèves ne peuvent que constater amèrement qu’ils ont été tenus à l’écart des discussions. En effet, seuls les syndicats ont été reçus au ministère de l’Education, le 5 décembre, afin de définir le cadre de l’aménagement du temps scolaire au primaire.
Les parents d'élèves, pourtant déclarés comme une force "incontournable et indispensable", aussi bien par le président de la République que par le ministre de l’Education nationale, n'ont nullement été tenus au courant, ni même vaguement consultés sur ces derniers arbitrages.
S’il l’on comprend bien que les collectivités territoriales soient sollicitées en tant que financeurs et organisateurs du temps péri scolaire et que les syndicats d’enseignants, principaux acteurs du temps scolaire, participent activement aux discussions, en revanche, il est plus surprenant que les représentants de parents d’élèves, accompagnateurs et au final payeurs de cette réforme, soient mis à l’écart de toute discussion. Alors que le projet de la loi d’orientation et de programmation inscrit « que la refondation ne peut avoir lieu sans un dialogue redynamisé de l’école avec ses partenaires », au premier rang desquels les parents d’élèves…
Aussi La Fédération PEEP appelle tous les représentants élus aux conseils d’école à s’emparer dès maintenant de la question de l’aménagement des rythmes scolaires, à organiser des réunions et à être réellement partie prenante dans cette réforme.