Selon des associations de maires, les communes devront communiquer la date à laquelle elles souhaitent revenir à la semaine de 4,5 jours en primaire "début mars 2013".
Selon un communiqué de l'Association des maires de France (AMF), le choix de la date du retour à la semaine de 4,5 jours à l'école primaire "n'interviendra pas avant début mars 2013" pour les communes. L'Association des maires ruraux de France (AMRF) affirme quant à elle que "les collectivités auraient jusqu'au 1er mars 2013 pour décider d'appliquer la réforme des rythmes scolaires".
Pour l'AMF, "cette date ne sera réaliste que si les maires disposent le plus rapidement possible de l'ensemble des informations nécessaires à l'application de la réforme : financements, nouveaux taux d'encadrement pour les accueils de loisirs périscolaires, mode d'intervention des bénévoles". Elle demande notamment "des précisions sur la pérennité et les critères d'attribution du fonds de 250 millions d'euros annoncé par le Président de la République". Elle souhaite "que ce fonds serve en priorité les communes rurales et les villes les plus en difficulté", et qu'il "concerne aussi les communes qui opteront pour la rentrée 2014".
L'AMRF indique quant à elle qu'une "part globale" du fonds pourrait être distribuée "pour toutes les communes qui veulent passer à 4,5 jours à la rentrée 2013", et que le reste serait distribué entre les communes en difficulté. L'association précise que les éléments dont elle dispose "ne sont pas forcément de nature à rassurer. Si le fonds est distribué à toutes les communes, on n'est plus dans la logique des annonces du président de la République qui était celle de cibler les territoires les plus défavorisés", déplore-t-elle.
"Si des éléments de souplesse [...] lui ont été présentés concernant la modulation possible des journées" pour "dégager des temps périscolaires complémentaires mieux adaptés à l'offre d'activités", l'AMF "rappelle la demande des maires d'être codécideurs de ces rythmes puisqu'ils en seront les principaux financeurs" et "a la même demande sur le choix possible du samedi matin, l'exigence de motiver la demande de dérogation sur la base d'un projet éducatif territorial justifiant ce choix lui paraissant excessive".