le 17 juin 2009

Note d’information aux parents de l’école élémentaire Marius Jacotot

Chers parents,

Vous le savez peut-être déjà, l’an prochain, notre école Marius Jacotot accueillera une classe supplémentaire. Cela ne se fera pas sans poser de sérieux problèmes dans une école déjà considérée comme l’un des plus importants établissements primaires du département, dont les effectifs augmentent régulièrement, posant des difficultés grandissantes d’accueil des enfants.

La PEEP a déjà engagé une série de concertations avec les différents acteurs : l’Education nationale, la Mairie de Puteaux et Monsieur Paupe, directeur de l’école.

Le sujet a par ailleurs été longuement abordé lors du Conseil d’école qui s’est tenu le vendredi 5 juin dernier.

5 demandes précises ont été faites.

Voici les réponses que notre association a obtenues :

- 1/ Etudier la possibilité de créer un nouvel établissement dans des délais rapides, inférieurs aux 6 années annoncées lors du dernier conseil d’école : la Mairie rappelle qu’il faut un délai minimum de 3 ans pour construire une nouvelle école et que cela est l’un des objectifs d’aménagement de la ZAC des Bergères.

- 2/ Pour limiter autant que possible l’arrivée de nouveaux élèves, le Maire de la Ville s’engage à ce que les demandes de dérogation soient strictement réservées aux regroupements des fratries.

- 3/ Pour organiser au mieux la vie de l’école et le temps du repas, les inscriptions à la cantine scolaire seront soumises à un cadre réglementaire. Aucune dérogation annuelle ne sera accordée. Seules des dérogations provisoires qui se justifieraient par une situation exceptionnelle (hospitalisation du parent ne travaillant pas, formation professionnelle courte…) pourront avoir lieu.

- 4/ Suite à notre demande, la Mairie a aussi donné son accord de principe pour ajouter deux heures supplémentaires par semaine aux activités de la pause déjeuner des enfants. Cela portera à 12 h hebdomadaires ces activités. L’objectif est d’occuper les enfants en s’initiant à des pratiques, des activités nouvelles, tout en permettant de « canaliser » les comportements agressifs de certains…

- 5/ La PEEP a demandé en Conseil d’école que le projet réactivé par Monsieur Paupe et l’équipe enseignante sur la « Gestion des Conflits », initié cette année sur une classe à titre expérimental, soit déployé sur d’autres classes dès la rentrée. Ce dispositif amène les enfants à mieux gérer par eux-mêmes leurs différents. Une fois sensibilisés, ils deviennent de véritables médiateurs en herbe ! Et ça marche !

Par ailleurs, une réflexion a été engagée par le directeur d’école et l’équipe enseignante autour de la gestion et l’organisation des cours de récréation.

Concernant 2 points particuliers abordés en Conseil d’école :

Le transfert de classes sur d’autres établissements :

Lors du Conseil d’école, cela a été évoqué pour une seule classe.

Depuis, certains parents d’élèves se sont exprimés pour demander le transfert de trois classes vers d’autres écoles moins chargées en mettant en place, matin et soir, une navette qui serait demandée à la Municipalité.

Tout cela nous semble compliqué et peu opportun : en quoi ?

 On parle de rythmes scolaires déjà bien remplis… Si de plus il faut ajouter un temps de déplacement en car tous les matins et soirs et pendant plusieurs années... Cette mesure risque de se faire au détriment des élèves.

 Si une telle mesure était appliquée, cela se ferait aussi au détriment des parents qui pourraient avoir un enfant scolarisé dans une école (élémentaire ou maternelle) et un autre dans un deuxième établissement… Cela sur des lieux éloignés les uns des autres !

 Cette mesure ne peut concerner que des parents volontaires pour s’engager dans une telle démarche.

Selon nos dernières informations, d’après les consultations opérées auprès de l’Education Nationale, ces classes ne pourraient rester rattachées à l’école Marius Jacocot : Les élèves seraient donc affectés dans une autre école. Ils ne pourraient revenir à Marius Jacotot que dans le cadre d’une nouvelle dérogation qui ne serait plus forcément accordée - selon les nouvelles dispositions prises par la mairie -… Etes-vous d’accord ?

L’utilisation de l’ancienne annexe de l’école maternelle :

D’après les informations transmises par courrier de Mme le Maire suite à notre demande, l’utilisation de ce bâtiment pose 3 problèmes majeurs :

- Cette annexe a été conçue pour l’accueil d’enfants de maternelle et n’est donc pas adaptée pour recevoir des enfants de l’élémentaire !

- Un projet souhaité par les habitants de la Résidence Lorilleux de bénéficier d’un espace vert à cet emplacement rend compliqué un choix entre ceux qui attendent une amélioration de leur cadre de vie quotidien et ceux qui souhaitent utiliser un équipement « obsolète » et pour une durée temporaire…

- Enfin dernier point, la nécessité de mettre aux normes cet établissement rend impossible son occupation immédiate !

La PEEP continuera à vous informer de toutes les propositions avancées et de toutes les décisions prises dans l’optique de faire adopter des mesures viables pour les enfants, les enseignants et les familles.

Notre réflexion sur ce sujet doit-être interactive, c’est pourquoi nous vous proposons de vous exprimer en envoyant un mail à l’adresse suivante

peepjacotot@gmail.com

Grippe A
Dix-sept nouveaux cas dans une école parisienne
   Ils sont désormais 23, dans l'école de la place du Cardinal Amette à Paris (XVème), à avoir contracté la grippe A (H1N1). Hier soir, la préfecture de Paris a annoncé que 17 nouveaux élèves avaient été diagnostiqués comme porteurs du virus. Au total, ce sont donc 21 enfants qui sont atteints dans plusieurs classes de l'école élémentaire et deux autres en maternelle. En outre, un 24ème cas concerne cette foois un élève fréquentant l'école Dupleix, qui jouxte l'établissement contaminé. Tous les enfants vont bien, a rassuré hier la préfecture, ajoutant qu'ils étaient traités à domicile. Tout avait commencé vendredi, quand un premier cas de grippe A s'était déclaré dans l'école du Cardinal Amette au retour d'un voyage scolaire d'une classe de CM 2 au Royaume-Uni. Selon la mairie de Paris, une réouverture demain des écoles est peu probable. Quant au centre de loisirs du quartier Dupleix, il n'accueillera pas les élèves aujourd'hui. 
 

Le Parisien 24/06/09

Le plan antigrippe A (H1N1) de l'éducation nationale est prêt. Au cas où celle-ci viendrait à toucher simultanément plusieurs régions, voire l'ensemble du pays, un dispositif d'enseignement à distance prendrait le relais. A l'heure actuelle, personne n'imagine l'activer avant la rentrée de septembre même si, lundi 15 juin, la préfecture de Haute-Garonne a décidé de fermer le collège de Quint-Fonsegrives, dans la banlieue de Toulouse, jusqu'à jeudi matin. Une mesure de précaution à l'heure où sept cas de grippe A(H1N1) ont été détectés, dimanche, chez des élèves d'une classe de sixième. Ces cas seraient les premiers en France à ne pas être liés à un voyage à l'étranger, a souligné le sous-préfet, Bruno André. Ce qui laisse ouverte l'hypothèse d'un foyer autonome de grippe A.

Si le scénario fiction de la fermeture des établissements scolaires devenait réalité à une large échelle, les 9,4 millions d'élèves du cours préparatoire au baccalauréat ne seraient pas laissés sans travail : 264 heures de télé et 288 heures de radio sont prêtes à être diffusées sur France 5 et France-Culture.

Leur journée pourrait s'organiser sur le modèle suivant : un lycéen suivrait un programme de langues vivantes diffusé sur France Culture le matin, puis s'installerait devant son téléviseur pour l'analyse d'un passage du Père Goriot de Balzac, une oeuvre au programme de sa classe de 1^re, avant d'entendre une leçon d'histoire.

Plus tôt le matin, une autre émission télévisuelle de 50 minutes serait destinée au plus jeune, un élève de CE1 par exemple, qui pourrait apprendre la soustraction à travers une petite mise en scène : celle d'un homme qui tient cinq balles de tennis, en passe deux derrière son dos et montre le reste. L'élève devrait formaliser l'opération mathématique qu'il a regardée.

COURS À L'ÉCRAN

En début d'après-midi, place aux sciences de la vie et de la Terre (SVT) et à la physique pour le collégien à la maison. Sur l'écran, un homme court. L'image s'arrête et son corps devient transparent, montrant les échanges gazeux de la respiration. Quelques minutes plus tard, après avoir suivi le circuit de l'oxygène et du gaz carbonique, une synthèse du cours s'affiche à l'écran, que l'élève recopie.

Si le collégien ou le lycéen ont des questions et qu'ils ne disposent ni de l'adresse Internet ni du numéro de téléphone de leur professeur, ils peuvent interroger tout de suite un des enseignants référents qui assurent une permanence dans leur établissement. A moins qu'ils n'attendent le mercredi, journée consacrée au maintien de ce lien pédagogique.

"Notre grille télévisuelle propose cinq heures trente d'émission, quatre jours par semaine pendant douze semaines et notre grille radiophonique six heures, pour les élèves du primaire au bac", rappelle-t-on au Centre national de documentation pédagogique (CNDP), qui a mis en sons et en images les grandes lignes de trois mois de programmes. Soit plus que la durée d'un pic épidémique.

Cette production se sépare en quatre blocs. Un pour les élèves de cycle 2 (grande section, CP et CE1), un autre pour les cycles 3 (CE2, CM1 et CM2), un pour les collégiens et le dernier pour les lycéens. Quatre cocktails de disciplines dont la pertinence a été décidée par des enseignants et des inspecteurs. Rien n'est prévu en revanche pour les premières années de maternelle. Tous les foyers n'étant pas équipés, Internet n'a pas été choisi afin d'éviter la fracture numérique, même si l'entourage du ministre "n'exclut pas que certaines émissions soient téléchargeables". L'objectif est "d'entretenir les connaissances déjà acquises (...) tout en permettant l'apprentissage de nouvelles et de maintenir et développer le goût et l'envie des études et du savoir", précise le plan ministériel.

Aucune permanence des maîtres du primaire n'est prévue, contrairement aux collèges et aux lycées. Des agents administratifs seront aussi consignés qui auront pour fonction d'assurer la continuité de l'institution qui fait travailler un million de salariés. Avant la fermeture du collège de Quint-Fonsegrives, la seule conséquence de la menace grippale restait l'annulation des stages ou voyages scolaires vers le Canada, les Etats-Unis, le Japon, le Mexique, Panama et la République dominicaine.

Maryline Baumard

LE MONDE | 15.06.09 |  Article paru dans l'édition du 16.06.09.

   Deux heures par jour, toute l'année...s'ils le souhaitent. C'ets ce qui ressort du premier bilan
de l'accompagnement éducatif, que s'apprête à divulguer le ministère de l'EN.
Le dispositif avait été lancé sur les chapeaux de roue, à la rentrée 2007, pour répondre à la
promesse du candidat, puis du président Sarkozy, qui voulait en finir avec "les orphelins de 16h".
Limité en 2007 aux seules ZEP, l'accompagnement éducatif a été généralisé cette année à tous les
collèges. Selon le bilan, dressé après enquête auprès de tous les rectorats en mai, 725 434 collégiens
du public ont fréquenté au moins un atelier dans 5 104 collèges.
"Il y a eu des résistances au début, mais maintenant...ça marche !"observe Marie-Jeanne Philippe,
recteur de l'académie de Besançon, où 33 § des collégiens (36§ en ZEP) fréquentent les classes
après la classe.

Le Parisien 17/06/09