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28 octobre 2008 2 28 /10 /octobre /2008 13:02
Sites jeunesse sans alcool
La publicité pour l’alcool arrive sur le Net ! Mais n’ayez crainte pour vos enfants, les sites Web dédiés à la jeunesse, aux sports et aux loisirs pour les jeunes ne sont pas concernés par cette nouvelle mesure de la ministre de la Santé. Favorable pour adapter la loi Evin qui encadre la publicité de l’alcool et du tabac, Roselyne Bachelot veut permettre aux sites Internet d’accueillir des messages « sains », encadrés notamment par des recommandations sanitaires claires, visibles et adaptées au Web.

Date de parution : 28/10/2008
Vu sur DejaGrand.com
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28 octobre 2008 2 28 /10 /octobre /2008 12:57
Les Rased en voie de disparition
Le ministre de l’Education prévoit la suppression de 3000 postes d’enseignants spécialisés intervenant en Rased (Réseaux d’aides spécialisés aux enfants en difficultés). Jusqu’ici, les élèves présentant un retard dans les acquisitions scolaires étaient pris en charge, certaines heures, par ces spécialistes formés aux difficultés intellectuelles et psychologiques des jeunes. Or, avec la nouvelle réforme des heures de soutien, fini les cours spécialisés en Rased. Les élèves concernés seraient accueillis comme les autres, en soutien classique. Pour les syndicats, il s’agit d’une « régression dans le traitement de la difficulté scolaire ». Ils dénoncent la volonté de faire disparaître ces maîtres et rééducateurs d’ici trois ans, avec notamment la suppression de la formation de ces enseignants, déjà en vigueur !


Date de parution : 28/10/2008
Vu sur dejagrand.com
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27 octobre 2008 1 27 /10 /octobre /2008 14:28

Les élections qui se sont déroulées les 17 et 18 octobre dernier ont été pour la PEEP de Puteaux un succès puisque avec 105 élus sur l'ensemble des 168 sièges à pouvoir dans 18 établissements de Puteaux, elle obtient un gain de 12 postes, passant ainsi de 56 à 62%.
Depuis 3 ans, elle est en progression constante notamment dans le primaire avec un taux augementant de 52,5 à 65% (18 postes de plus).

Ces bons résultats confortent notre projet associatif qui vise à améliorer les conditions de scolarisation et d'épanouissement des enfants. Les nombreuses actions conduites (concours d'arts plastique et de dessin,
braderie des enfants, dons de livres aux bilbiothèques scolaires, aides aux projets pédagogiques, école des parents, petits - déjeuners diététiques…) illustrent concrètement notre engagement auprès des parents,
de leurs enfants et des équipes pédagogiques.

Soyez remerciés pour la confiance que vous nous témoignez toujours plus nombreux, année après année.

Eric MALEVERGNE
Président de la PEEP de Puteaux


Pour en savoir plus

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27 octobre 2008 1 27 /10 /octobre /2008 13:05

 

2008-2009

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Etablissements

 

Total inscrits

 

Total votants

 

% de votants

 

Nbre postes

 

PEEP

 

% d'élus PEEP

 

FCPE

 

AUTRES

 

Evolution PEEP par rapport à 2007

 

Evolution FCPE par rapport à 2007

 

Evolution Autres par rapport à 2007

 

Maternelles

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ANCIEN COUVENT

 

228

 

123

 

54%

 

5

 

5

 

100%

 

0

 

0

 

3

 

-1

 

-2

 

MARIUS JACOTOT

 

448

 

163

 

36%

 

9

 

6

 

67%

 

3

 

0

 

0

 

0

 

0

 

REPUBLIQUE

 

445

 

166

 

37%

 

9

 

6

 

67%

 

0

 

3

 

2

 

0

 

-2

 

BENOIT MALON

 

300

 

129

 

43%

 

6

 

6

 

100%

 

0

 

0

 

0

 

0

 

0

 

FELIX PIAT

 

307

 

112

 

36%

 

6

 

6

 

100%

 

0

 

0

 

0

 

0

 

0

 

DEFENSE 2000

 

153

 

44

 

29%

 

3

 

3

 

100%

 

0

 

0

 

0

 

0

 

0

 

DEUX COUPOLES

 

279

 

112

 

40%

 

6

 

6

 

100%

 

0

 

0

 

2

 

0

 

0

 

PARMENTIER

 

246

 

87

 

35%

 

5

 

1

 

20%

 

1

 

3

 

0

 

-1

 

1

 

TOTAL

 

2406

 

936

 

39%

 

49

 

39

 

80%

 

4

 

6

 

7

 

-2

 

-3

 

Elémentaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

MARIUS JACOTOT

 

924

 

289

 

31%

 

21

 

11

 

52%

 

4

 

6

 

-1

 

2

 

-1

 

REPUBLIQUE

 

647

 

229

 

35%

 

17

 

8

 

47%

 

2

 

7

 

1

 

1

 

-2

 

BENOIT MALON

 

165

 

42

 

25%

 

5

 

5

 

100%

 

0

 

0

 

2

 

0

 

-2

 

JEAN JAURES

 

337

 

111

 

33%

 

9

 

5

 

56%

 

2

 

2

 

-1

 

0

 

2

 

PETITOT

 

523

 

210

 

40%

 

13

 

8

 

62%

 

0

 

5

 

1

 

0

 

-1

 

TOTAL

 

2596

 

881

 

34%

 

65

 

37

 

57%

 

8

 

20

 

2

 

3

 

-4

 

Maternelles/élémentaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ROTONDE

 

668

 

207

 

31%

 

16

 

12

 

75%

 

2

 

2

 

-1

 

-2

 

2

 

PYRAMIDE

 

775

 

254

 

33%

 

20

 

9

 

45%

 

4

 

7

 

4

 

-1

 

-3

 

TOTAL

 

1443

 

461

 

32%

 

36

 

21

 

58%

 

6

 

9

 

3

 

-3

 

-1

 

 

6445

 

2278

 

35%

 

150

 

97

 

65%

 

18

 

35

 

12

 

-2

 

-8

 

Collèges/lycée

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

BOUVET

 

840

 

213

 

25%

 

6

 

3

 

50%

 

3

 

0

 

0

 

0

 

0

 

MARECHAL LECLERC

 

1189

 

277

 

23%

 

7

 

3

 

43%

 

4

 

0

 

0

 

0

 

0

 

AGORA

 

1300

 

118

 

9%

 

5

 

2

 

40%

 

3

 

0

 

0

 

0

 

0

 

TOTAL

 

3329

 

608

 

18%

 

18

 

8

 

44%

 

10

 

0

 

0

 

0

 

0

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

TOTAL GENERAL

 

9774

 

2886

 

30%

 

168

 

105

 

63%

 

28

 

35

 

12

 

-2

 

-8

 

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27 octobre 2008 1 27 /10 /octobre /2008 10:23

37 000 écoles élémentaires (du CP au CM 2) en France accueillent 4

millions d’élèves.

4 301 incidents recensés par le ministère de l’Education nationale dans

les écoles primaires en 2006 (dernière donnée disponible), soit 10 % des

actes de violence scolaire en France. 60 % sont le fait de parents

d’élèves un papa qui frappe l’instituteur par exemple et 40 % sont le fait

d’enfants.

 

12 % des écoles ont réuni un conseil de discipline et 11 % ont procédé à

des exclusions, selon une enquête menée en 2006 par la MGEN (Mutuelle

générale de l’Education nationale) et l’Education nationale auprès de 868

établissements.

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24 octobre 2008 5 24 /10 /octobre /2008 10:51
Familles reconnectées !
L’entrée des nouvelles technologies dans le cocon familial ne nuirait pas aux liens parents-enfants, au contraire, elle les renforcerait ! Une récente étude américaine montre que, pour 47 % des personnes interrogées, les nouveaux outils de communication améliorent la qualité des relations avec leur famille proche. Près de 66 % des parents affirment surfer sur le Net avec leur bambin. Quant au téléphone portable, il permet de dialoguer à tout moment de la journée, et les couples en profitent, avouant, pour la grande majorité d'entre eux, appeler souvent leur progéniture.
Date de parution : 24/10/2008
paru sur Déjàgrand.com
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22 octobre 2008 3 22 /10 /octobre /2008 13:08

Des associations d’enseignants, de parents d’élèves et de défense des enfants handicapés organisent un grand rassemblement "festif", aujourd’hui à 15 heures, devant le ministère de l’Education nationale ! L’objectif : dénoncer les structures surchargées et le manque d’auxiliaires de vie scolaire.

En effet, en Ile-de-France, de nombreuses classes d’intégration scolaire (accueillant les enfants handicapés) seraient en sureffectifs d’élèves, sans personnel supplémentaire pour les accompagner...

 

Lire l'article de déjà grand.com : La scolarisation des enfants autistes


Article paru le 22/10/2008

 

 

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22 octobre 2008 3 22 /10 /octobre /2008 08:18

Réforme du lycée : point d'étape
Discours - Xavier Darcos   21/10/2008

Seul le prononcé fait foi,

Avant de commencer ce point d'étape sur la réforme du lycée, je voudrais mettre fin à une idée reçue qui hante depuis trop longtemps les salles de presse, les discours des observateurs et les conversations de nos concitoyens.
On présente trop souvent, en effet, la réforme de l'Éducation nationale comme un parcours initiatique semé d'embûches. Dans cette vision épique de l'activité ministérielle, la réforme du lycée est attendue comme l'épreuve
ultime, celle qui réserve aux ministres trop téméraires les périls les plus abominables.
Toute politique a sa part de mythe et l'Éducation nationale n'en manque pas. Le lycée, lui-même, a une force symbolique qui a beaucoup contribué à l'essor de l'idéal républicain. Le rôle d'un ministre n'est ni de briser
ces symboles, ni de les confondre avec la réalité, mais de les remettre au service des Français.
C'est pourquoi je vous propose que nous laissions Sisyphe à son rocher et le Minotaure à son labyrinthe, et que nous parlions sans détour des enjeux de la réforme du lycée que je vous présente ce matin.

Je veux d'abord répondre à une interrogation qui revient très souvent lorsqu'on évoque la réforme du lycée. Pourquoi réformer le lycée, alors même qu'il a permis à des millions de Français d'accéder au baccalauréat
et aux études supérieures ? En quoi a-t-il particulièrement démérité ? Et que peut-on espérer de mieux d'un niveau d'enseignement qui a déjà fait beaucoup pour la démocratisation du savoir ?
Ces questions expriment le lien très fort qui unit les Français à leur lycée, et je partage d'autant plus cet  ttachement que j'ai consacré au lycée une large partie de ma carrière professionnelle. Je sais la qualité de ses professeurs et la formidable vivacité de ses élèves. Je sais aussi qu'il représente, pour les parents, un moment crucial où se décide l'orientation de leurs enfants, une orientation pour laquelle ils ont formé bien des espoirs au cours des années qui précèdent.
Les Français sont fiers de leur lycée, et ils ont raison de l'être. Aucun autre secteur du système éducatif ne s'est autant transformé au cours des dernières décennies pour permettre de réaliser l'idéal républicain de la
démocratisation du savoir.

Pendant près d'un siècle et demi, le lycée est resté l'apanage des classes les plus favorisées de notre société, qui s'en réservaient l'accès. Puis, en quelques décennies, le lycée a opéré un bouleversement qui lui a permis d'accueillir des populations d'élèves toujours plus nombreuses, toujours plus diverses, pour leur permettre d'accéder au baccalauréat.
Cette démocratisation ne doit rien au hasard. Création de la filière économique et sociale, création des séries technologiques, création des lycées professionnels, refonte des filières : le lycée a su s'adapter en permanence pour répondre aux évolutions de la société, sans rien sacrifier de son niveau d'exigence. Si les Français apprécient autant leur lycée, c'est parce qu'il s'est mis progressivement à leur rythme et au service de leurs ambitions.

C'est pourquoi je ne partage pas le sentiment de ceux qui croient qu'on rend service au lycée en le figeant dans son organisation actuelle.
Réclamer le statu quo pour le lycée, c'est chercher à briser ce qui fait la force de son lien avec les Français. C'est le rendre sourd aux attentes de la société.
Naturellement, nous devons à tout prix protéger ce qui fait l'essence du lycée républicain. Je pense au socle de culture générale qu'il transmet à tous ses élèves. Je pense aussi au lien particulier qui l'unit à l'Université et dont le baccalauréat, premier grade de l'enseignement supérieur, est le symbole le plus incontestable. Je pense, enfin, à la démocratisation de l'accès aux études supérieures qui continue de reposer, pour une large partie, sur l'équilibre entre les séries de la voie générale et celles de la voie technologique.
Les Français ne demandent pas que l'on revienne sur ces missions qui ont toujours été celles du lycée. Mais ils demandent qu'on donne au lycée les moyens de les accomplir, comme on l'a fait pour l'école primaire en redéfinissant les programmes et les modalités de soutien scolaire, comme on l'a fait aussi au collège avec la généralisation de l'accompagnement éducatif qui transforme le rapport entre le temps de l'école et le temps des familles, et comme on l'a fait dans les lycées professionnels avec la généralisation progressive des baccalauréats professionnels en trois ans.
Et surtout, ils lui expriment de nouvelles demandes : celle d'un meilleur accompagnement des élèves par les professeurs, celle d'un meilleur équilibre entre le temps de l'enseignement et le temps du travail personnel, celle d'un lycée qui sache non seulement instruire ses élèves, mais aussi les accompagner progressivement vers l'âge adulte.
Notre lycée ne manque pas de moyens budgétaires pour répondre à ces demandes. Nous lui consacrons, chaque mois, un milliard d'euros, ce qui représente 22% de plus que la dépense moyenne des pays comparables au
nôtre pour leur lycée. Mais c'est son organisation qui l'enferme dans desréponses trop uniformes à des besoins devenus plus complexes.
Nous devons à présent franchir une nouvelle étape dans la démocratisation du lycée : celle de la personnalisation que réclament non seulement les élèves et leurs familles, mais aussi beaucoup d'enseignants. Ce constat
est d'ailleurs partagé par tous ceux qui ont signé avec moi les 11 points d'accord sur les objectifs et les principes directeurs de la réforme du lycée qui ont servi de base à la consultation conduite par Jean-Paul de Gaudemar : l'UNL, la FIDL, le SNES-FSU, le SGEN-CFDT, le SNALC-CSEN, le SE-UNSA, le SNEP-FSU et les deux syndicats de chefs d'établissement, le SNPDEN et ID.

Le lycée que je vous présente ce matin reste fidèle à ses objectifs, celui de mieux préparer au baccalauréat et de mieux orienter vers l'enseignement supérieur, mais il se transforme considérablement pour redéfinir la place
qu'il accorde à l'élève.
Le signe le plus fort de cette transformation est la nouvelle organisation du temps scolaire qui entrera en vigueur, pour la classe de seconde, dès la rentrée prochaine et dont l'objectif est de favoriser une meilleure répartition des enseignements et de l'accompagnement tout au long de l'année.
Le découpage de l'année scolaire en trimestres, tel que nous le connaissons aujourd'hui, n'est pas satisfaisant. Nous avons tous connu ces années scolaires qui s'effilochent : quatre mois pour le premier trimestre, trois mois pour le second, deux mois à peine de temps effectif pour le dernier trimestre, ce qui entraîne enseignants et élèves dans une course infernale au moment même où chacun voudrait pouvoir prendre le temps nécessaire pour réfléchir à son orientation.

Avec ce découpage, les bilans qui sont proposés à l'élève viennent ou trop tôt, à la fin du premier trimestre au cours duquel l'élève a parfois mis un peu de temps à démarrer son année, ou trop tard, à la fin du deuxième
trimestre, lorsque l'élève est déjà très avancé dans son année.
Dès la rentrée prochaine, la nouvelle seconde comportera deux semestres, ce qui nous permettra d'organiser quatre rendez-vous annuels avec l'élève au lieu de trois aujourd'hui : deux conseils de mi-semestre, qui permettront aux enseignants de faire avec les élèves un point sur leurs difficultés, et deux conseils de fin de semestre, où sera notamment abordée l'orientation de l'élève.
Cette organisation semestrielle, qui ne modifiera pas le caractère hebdomadaire du travail des enseignants, donnera plus de temps aux élèves à la fois pour progresser dans les différentes matières qu'ils étudient et
pour commencer à déterminer l'orientation qu'ils souhaitent poursuivre.
Elle permettra aussi à l'élève de faire un véritable bilan personnalisé en cours d'année et de recevoir les conseils et le soutien nécessaires pour progresser là où cela pourra lui être utile.
A cette fin, une période de bilan et d'orientation sera organisée sur une semaine entre le premier et le second semestre.
Cette période pourra aussi être consacrée à l'expression orale, exercice que les élèves redoutent et qu'ils ont souvent peu l'occasion de pratiquer avant de se présenter au baccalauréat.

Cette période d'une semaine viendra prolonger les trois heures hebdomadaires qui seront désormais consacrées, dans l'emploi du temps de tous les élèves, à un accompagnement personnalisé.
Il s'agira, selon les besoins des élèves, de leur proposer un soutien scolaire personnalisé, une aide méthodologique, un conseil d'orientation, un travail interdisciplinaire ou, pour ceux qui sont le plus à l'aise, un
travail d'expertise.
 Je ne veux plus qu'un élève puisse rentrer chez lui à la fin de la semaine en se disant « je n'ai rien appris, je n'ai rien compris, l'école n'est pas pour moi ». Je ne veux pas non plus qu'un élève se dise « j'aurais bien aimé approfondir ce que j'ai vu en cours mais on ne m'en a pas laissé le temps ». Le lycée doit savoir apporter des réponses différentes à des besoins différents.

Dès la rentrée prochaine, une nouvelle organisation des enseignements s'appliquera à la classe de seconde.
Elle comportera trois grands ensembles : des enseignements généraux de tronc commun, sur une durée totale de 21 heures, 6 heures d'enseignements complémentaires proposés sous forme de modules ainsi qu'un accompagnement personnalisé de 3 heures hebdomadaires dont je viens de préciser les objectifs.
J'ai entendu beaucoup de contre-vérités circuler sur le contenu de ces enseignements généraux, comme si on pouvait imaginer qu'un ministre de l'Éducation nationale puisse proposer de rendre optionnel l'enseignement d'histoire et géographie ou l'enseignement des sciences expérimentales.

Je crois évidemment ces deux champs disciplinaires absolument essentiels à la formation du jugement et à la compréhension du monde par les élèves et c'est la raison pour laquelle ils figurent parmi les enseignements
généraux que devront suivre tous les élèves de la nouvelle seconde, au même titre que le Français, les mathématiques, l'éducation physique et sportive et les langues vivantes, au pluriel puisque l'apprentissage d'une
deuxième langue sera désormais obligatoire au lycée.
Des modules d'enseignement complémentaires viendront enrichir ce tronc commun. Les élèves devront en effet désormais choisir quatre modules parmi les domaines suivants : humanités, sciences, sciences de la société et
technologies.
Cette organisation présente au moins deux avantages. Elle incite, d'une part, les élèves à conserver en seconde une certaine variété des enseignements qu'ils reçoivent, afin qu'ils ne s'enferment pas trop tôt dans des filières dont ils ne pourront plus sortir. Elle leur donne, d'autre part, un droit au changement s'il s'avère à la fin du premier
semestre qu'ils se sont manifestement trompés dans leur choix. Cette plus grande souplesse et cette plus grande variété de la classe de seconde est la condition d'une orientation réussie en classe de première.
Mon objectif est d'ailleurs très clair : trop d'élèves, 15% environ, redoublent aujourd'hui la classe de seconde, notamment pour des raisons d'orientation. C'est de la responsabilité de l'Ecole de permettre à ces élèves de trouver la voie qui correspond à leurs capacités et à leurs goûts.
Ce principe d'organisation en modules sera également au cœur de l'organisation des classes de première et de terminale à laquelle nous allons continuer de travailler avec les organisations syndicales d'enseignants et de chefs d'établissement et les représentants des lycéens au cours des prochains mois.
Vous connaissez déjà les objectifs qui animent ma démarche pour le cycle terminal : je veux qu'il soit plus efficace à la fois dans la préparation des élèves au baccalauréat mais aussi dans leur accompagnement vers l'enseignement supérieur. Je n'oublie pas que près d'un étudiant sur deux qui entre à l'Université n'obtient pas de diplôme au bout de trois ans.
Sans vouloir empiéter sur les conclusions de ce travail, je voudrais cependant d'ores et déjà affirmer deux principes qui semblent, à mes yeux, s'imposer.
D'abord, le cycle terminal comportera naturellement des dominantes clairement identifiées. Je ne veux pas d'un lycée unique dans lequel chacun suivrait les mêmes enseignements, précisément parce que c'est au lycée que l'élève doit pouvoir affiner ses goûts et réaliser ses choix.
D'autre part, nous conserverons la voie technologique à partir de la classe de première et nous offrirons à tous les élèves en classe de seconde la possibilité de choisir des modules d'exploration dans le domaine des technologies.
Enfin, je rappelle que cette nouvelle organisation du lycée n'implique pas de réforme du baccalauréat, qui restera l'examen national auquel les Français sont si attachés.

Je voudrais dire un mot à présent de la méthode. J'ai voulu que cette réforme soit bâtie sur la concertation la plus large possible et je remercie Jean-Paul de Gaudemar de l'admirable travail d'écoute, de synthèse et de proposition qu'il a accompli au cours de ces derniers mois pour recenser tous les scénarios d'évolution possibles.
On me dit cependant qu'il existe mille raisons de ne pas faire de réforme du lycée. On me dépeint des lycéens particulièrement irritables et des syndicats d'enseignants particulièrement intraitables dès qu'il s'agit de faire évoluer le lycée. C'est une caricature, et je compte le démontrer car je sais que les points d'accord sur une évolution du lycée sont beaucoup plus nombreux que les points de division.

Je veux dire aux syndicats d'enseignants et de chefs d'établissement que notre discussion n'est pas achevée. Je ne crois pas, notamment, que le SNES puisse rester durablement absent d'une discussion qui va permettre de
dessiner le nouveau lycée et dans laquelle je veux aussi aborder la question de la revalorisation morale et matérielle des enseignants du lycée.
Je veux discuter avec les lycéens, dont je recevrai les élus en novembre, des attentes qui sont les leurs, notamment en matière d'orientation. Je serai également attentif à ce qu'un effort particulier soit mené pour
accompagner les lycées dans lesquels les besoins sont les plus forts, comme j'ai déjà commencé à le faire cette année dans les 200 lycées qui présentent les plus grandes difficultés. Je rappelle en outre que 600 emplois de professeurs supplémentaires ont été inscrits dans cet objectif dans le projet de loi de finances pour 2009.

Mesdames et Messieurs les Journalistes,

La réforme que je vous présente ce matin est celle d'un nouveau lycée républicain, un lycée qui ne renie rien des idéaux qui l'ont conduit jusqu'à nous, mais qui sait aussi répondre aux nouveaux défis que lui adresse la société. La discussion que je mènerai au cours des prochaines semaines avec les lycéens, les enseignants et les chefs d'établissement sera l'occasion d'en préciser le fonctionnement.

Je vous remercie.

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21 octobre 2008 2 21 /10 /octobre /2008 18:16

Trois heures de « soutien personnalisé » : c’est l’une des principales nouveautés qui attendent ceux qui rentreront en seconde en 2009. Le ministre de l’Education, Xavier Darcos, détaillera ce matin le premier volet de cette réforme.

 Vincent Mongaillard | 21.10.2008

APRES les écoliers et les collégiens, ce sera bientôt au tour des lycéens d’avoir droit à du soutien scolaire. Ce matin, Xavier Darcos, ministre de l’Education, va présenter une partie de sa réforme du lycée, celle consacrée à la classe de seconde. Il annoncera que tous les élèves de seconde bénéficieront, à compter de la rentrée 2009, de trois heures obligatoires de « soutien personnalisé ». Une mesure dévoilée deux jours après une manifestation d’enseignants qui a rassemblé à Paris 80 000 mécontents qui dénoncent une réforme lancée à la va-vite mais qui
s’inquiètent aussi des 13 500 suppressions de postes dans l’Education nationale à la rentrée prochaine.

« Ce dispositif sera d’emblée généralisé, il n’y aura pas d’expérimentation », explique-t-on dans l’entourage du membre du gouvernement. Dans la (ou les) matière(s) où il éprouve des difficultés, le lycéen suivra un cours de rattrapage en « petit groupe » d’une quinzaine de personnes, encadré par un professeur qui n’est pas forcément
le sien le reste du temps. Celui qui n’est pas à la traîne pourra, lui, profiter de ces séances pour faire de « l’approfondissement », du « dialogue en anglais » par exemple. Durant ces trois heures, il sera aussi question d’orientation. C’est là que l’enseignant aidera l’élève à choisir ses options en fonction de ses points forts et de ses
points faibles, en fonction aussi de la filière qu’il entend choisir en première.

« Mettre l’accent sur l’orientation »

« Sur ce point, nous sommes favorables à ce que chaque élève soit épaulé, dans ses choix, par un enseignant tuteur ou coordonnateur », insiste Luc Bérille, secrétaire national du SE-Unsa (Syndicat des enseignants). « Attention, il faudra respecter les missions des personnels existants, en l’occurrence les conseillers d’orientation-psychologues », prévient Claudie Martens, co-secrétaire générale du Snes, syndicat majoritaire dans le second degré. Sur ce volet-là de la réforme du lycée, la Fidl, seconde organisation lycéenne, se dit « assez satisfaite ». « Cela répond à notre demande d’avoir une sorte d’Acadomia du public. Il est important de mettre l’accent sur l’orientation, il y a tellement de lycéens qui se retrouvent à passer un bac dans une filière qui ne correspond absolument pas à leur profil », observe Alix Nicolet, sa présidente.

Ces trois heures de soutien et d’orientation scolaire devraient être intégrées et non ajoutées à l’emploi du temps des professeurs qui, pour ceux qui sont certifiés, ont aujourd’hui dix-huit heures de cours par semaine. Il ne s’agit pas de mettre en place un dispositif semblable à celui en vigueur dans les collèges où l’accompagnement éducatif (aide aux devoirs, pratique sportive, culturelle ou artistique) destiné aux « orphelins de 16 heures » est assuré par des enseignants volontaires payés en heures supplémentaires.

©Le Parisien

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19 octobre 2008 7 19 /10 /octobre /2008 23:00

 

Soirée rencontre-débat

 

L’actualité de la rentrée :

 

Les nouveaux programmes

Du nouveau sur l’accueil des enfants

L’école maternelle en question

Du nouveau sur l’école des parents

Les réformes du secondaire

 

Lundi 20

 

Octobre

 

 

Palais de la culture de Puteaux

Rue Chantecoq

 

 

20h30-22h

 

 







Pour répondre à nos questions :

M.Rivallin, inspecteur de l’éducation nationale affecté aux écoles putéoliennes.

Un principal d’un collège

de Puteaux

 

Et rencontrez vos élus au pot de l’amitié
à partir de 21h30.

 

 

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