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8 décembre 2008 1 08 /12 /décembre /2008 11:01
Le livret scolaire va devenir le même pour tous les élèves du primaire, quel que soit l'établissement qu'ils fréquentent alors que, jusqu'à présent, chaque école avait le sien.

Le livret suivra l'écolier pendant toute sa scolarité dans le primaire. Il comprendra notamment les évaluations pratiquées en CE1 et CM2. Pour permettre aux parents « de savoir clairement quelles compétences leurs enfants ont acquises à l'école », il devra répondre par « oui » ou « non » à des questions simples : l'élève sait-il « lire seul et comprendre un énoncé, une consigne simple », « s'exprimer clairement à l'oral en utilisant un vocabulaire approprié », « écrire de manière autonome un texte de cinq à dix lignes » ou « écrire, nommer, comparer, ranger les nombres entiers naturels inférieurs à 1000 » ?

Pour la Direction générale de l'enseignement scolaire, l'objectif principal du nouveau livret est de recréer « du lien entre les familles et l'école ». Mais les syndicats dénoncent le manque de concertation. Ils craignent en particulier l'introduction d'une « culture de l'évaluation » dès le primaire et une « mise en concurrence des écoles ». Certains enseignants estiment aussi qu'« à trop vouloir simplifier, on dénature l'évaluation. » Pour eux, répondre par « oui » ou « non » à la question de savoir si les enfants savent lire avec aisance est impossible.

Le nouveau livret scolaire doit être mis en place dès cette année scolaire.

Sources : AFP, le Télégramme, le Figaro,VousnousIls
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8 décembre 2008 1 08 /12 /décembre /2008 10:25

Le dossier du  n° 353 de novembre-décembre 2008 est consacré au soutien scolaire.

Sommaire

Education
- Actualité : Une nouvelle seconde en projet pour 2009
- Fiche parents : Délégué au conseil de classe
- Pédagogie : aide aux devoirs : les parents aux premières loges
- Zoom : Orthographe : pourquoi le niveau baisse ?

Dossier
Le soutien scolaire

 

 

 

Magazine
- Métiers : Alimentation, les artisans du goût
- Bloc-notes
- A lire, à voir
- Santé : Poux : finie la prise de tête !
- Que choisir ? : Quel mode de garde pour les enfants ?
- Activités-loisirs : Le théâtre
- Famille : quand fratrie rime avec jalousie
- Le point sur : Les grandes écoles

Abonnez-vous à La Voix des Parents (fichier PDF)

 
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8 décembre 2008 1 08 /12 /décembre /2008 10:20
 
    
Quel avenir pour les Rased ?

Adoptés le 4 novembre dernier, les crédits de la mission enseignement scolaire pour 2009 prévoient la suppression de 3000 professeurs des écoles intervenant au sein des Réseaux d'aides spécialisées aux élèves en difficulté (Rased). Gros plan sur ces réseaux et leur fonctionnement.

Créés en 1990, les Rased comptent 15.000 professionnels. Tous ont reçu une formation et un diplôme spécifiques pour lutter contre l'échec scolaire. Ils interviennent dans le primaire, en soutien des professeurs classiques pour aider tel ou tel élève en difficulté.

Trois formes d'intervention

Selon les textes officiels, la mission des personnels Rased est double : prévenir l'apparition de difficultés préjudiciables à la progression dans le cursus scolaire, et y remédier si ces difficultés existent déjà et s'avèrent durables.

Dans tous les cas, les aides prodiguées accompagnent et complètent les mesures prises par le maître de la classe et l'équipe pédagogique. Elles peuvent revêtir trois formes :

- A dominante pédagogique, lorsque les élèves manifestent des difficultés avérées à comprendre et à apprendre alors même que leurs capacités de travail mental sont satisfaisantes ;
- A dominante rééducative, quand il faut faire évoluer les rapports de l'enfant à l'exigence scolaire, instaurer ou restaurer son investissement scolaire ;
- A dominante psychologique, s'il faut favoriser l'émergence du désir d'apprendre et de s'investir dans la scolarité, le dépassement de la dévalorisation de soi née de difficultés persistantes ou d'échecs antérieurs.

Ces trois types d'interventions ne doivent pas être considérées comme autant de spécialisations cloisonnées

Trois catégories de personnels

Mises en œuvre dans la classe ou en dehors, dans le cadre d'un travail de groupe ou individuellement, ces aides font l'objet d'un projet écrit. Elles sont menées par 3000 psychologues scolaires et 11.500 enseignants, eux-mêmes répartis en deux catégories :
- les instituteurs ou professeurs des écoles spécialisés chargés d'aides spécialisées à dominante rééducative, titulaires du CAPSAIS (Certificat d'aptitude aux actions pédagogiques spécialisées pour l'adaptation et l'intégration scolaire) option G ;
- les instituteurs ou professeurs des écoles spécialisés chargés d'aides spécialisées à dominante pédagogique, titulaires du CAPSAIS option E. Les maîtres chargés des aides spécialisées assurent le même nombre d'heures hebdomadaires que leurs collègues titulaires d'une classe. Un temps de coordination et synthèse, équivalent en moyenne à trois heures par semaine, est inclus dans ce temps de service hebdomadaire. Des inquiétudes pour l'avenir Depuis toujours les membres des Réseaux dénoncent le manque de moyens. L'annonce de la réaffectation dans des classes ordinaires de 3000 postes de Rased, dans le cadre du budget 2009, les amène depuis plusieurs semaines à s'inquiéter pour leur avenir. Ils redoutent la suppression pure et simple des Rased à l'horizon 2012.

D'autant que Jean-Louis Nembrini s'est montré très critique à l'égard des Réseaux. Le directeur général de l'enseignement scolaire au ministère en dressait notamment un bilan négatif sur France Info. Pour lui, aucune amélioration des résultats n'a été enregistrée : « Il y a toujours 15% d'élèves en difficulté à la fin du CM2, malgré l'augmentation du nombre de personnels servant dans les Rased. Il faut donc croire que le dispositif n'est pas efficace ».

Lors de la présentation de son budget devant l'Assemblée nationale, le ministre de l'Education s'est voulu plus rassurant, évoquant une « expérimentation » d'un an et précisant : « Nous ne supprimons aucun poste de maître spécialisé. Pour une partie d'entre eux (...), nous les réaffectons dans des classes où nous avons besoin d'eux ». De leur côté, les enseignants veulent surtout se souvenir que le même Xavier Darcos avait promis, en annonçant l'an dernier sa réforme de l'école primaire, « de mettre le paquet pour [y] diviser par trois l'échec scolaire lourd » d'ici la fin de la législature. Ce à quoi le ministère répond par un chiffre : depuis septembre, 1 million d'élèves ont bénéficié des deux heures hebdomadaires d'aide personnalisée mises en place à la rentrée.

                                                  Patrick Lallemant

Publié sur vousnousils.fr 
En pratique
Vendredi 05 décembre 2008
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8 décembre 2008 1 08 /12 /décembre /2008 09:01
  Pour une école maternelle de qualité

Action de soutien pour une école maternelle de qualité

POUR UNE ECOLE MATERNELLE DE QUALITE

La PEEP lance une action de soutien pour "Une école maternelle de qualité ". Elle demande à ses responsables du terrain de faire signer la Motion ci-dessous par les parents et enseignants qui partagent la même ambition pour cette école.

ACTION DE SOUTIEN POUR  une Ecole Maternelle de Qualité !

Face aux différentes annonces inquiétantes faites sur le devenir des écoles maternelles, considérées par certains comme de simples palliatifs à une garderie d’enfants…

LA PEEP réaffirme son attachement à une école maternelle de qualité où les enfants puissent faire les premiers apprentissages indispensables à leur éveil personnel, se familiariser en douceur à la vie scolaire et ainsi se socialiser dans un nouvel environnement qui n’est plus celui uniquement du « cocon familial ».

Nous demandons :

- La garantie du maintien des 3 années d’apprentissage nécessaires à une scolarisation qui permette aux enfants de progresser à leur rythme

- Le respect par chacun, parent et enseignant, de l’engagement lié à l’inscription d’un enfant à l’école maternelle : à savoir une présence assidue et régulière chaque jour de l’année scolaire, conformément aux horaires de l’école.

- Une formation spécifique des enseignants de maternelle car l’objectif pédagogique de ces années est différent de celui de l’école élémentaire.

- L’assurance d’un soutien individualisé dès qu’un enfant éprouve des difficultés scolaires ou de comportement à l’école.

- A l’école maternelle, premier contact des familles avec le système éducatif, de  tout mettre en œuvre pour tisser des liens de confiance avec celles-ci, en invitant les parents à partager régulièrement la vie de l’école.

Parents, enseignants, rejoignez-nous en signant notre motion de soutien pour une école maternelle de qualité !

Téléchargez la motion et les pages pour recueil de signatures 

vu sur le site de la PEEP nationale
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8 décembre 2008 1 08 /12 /décembre /2008 08:21

INFO LE PARISIEN. Le ministère de l'Education envisage d'introduire une

initiation à l'économie dans le tronc commun des programmes de la nouvelle

seconde, qui sera mise en place à la rentrée de septembre 2009. «On se

pose la question», nous révèle ce mardi l'entourage de Xavier Darcos, le

ministre de l'Education, à la veille de la manifestation nationale des

professeurs de sciences économiques et sociales (SES) à Paris, mercredi

après-midi entre Madeleine et République.

 

 

Dans la première version de la nouvelle seconde, présentée fin octobre,

les sciences économiques ne figuraient pas dans les matières obligatoires,

mais dans les modules optionnels à choisir (ou non) par les futurs élèves

de seconde. Le retour en grâce de l'économie dans les matières

obligatoires (avec les mathématiques, le français, l'histoire-géographie,

l'éducation physique et sportive ainsi que deux langues vivantes),

pourrait être confirmé d'ici deux semaines, quand Xavier Darcos dévoilera

la version définitive de la nouvelle seconde.

Trois motifs au moins sont avancés rue de Grenelle pour justifier ce

revirement probable. Cette matière offre des clés pour mieux comprendre la

crise économique et financière, qui s'est imposée dans le paysage français

et mondial depuis l'automne. Deuxième raison: les lycéens raffolent de

cette discipline, plus ouverte que les autres sur le monde réel. Un récent

sondage de la TNS Sofrès pour le Conseil pour la diffusion de la culture

économique pointait il y a peu que 85% des Français seraient favorables à

la «généralisation d'une initiation à l'économie pour tous les élèves du

secondaire».

 

leparisien.fr

 

Claudine Proust | 02.12.2008, 17h25

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8 décembre 2008 1 08 /12 /décembre /2008 08:20

Lorsque son fils autiste a été refusé à l’entrée du CP, Siham a fait appel

à la Halde, de plus en plus sollicitée à ce sujet. Malgré la loi de 2005,

les familles peinent à scolariser leurs enfants handicapés. Un sondage,

révélé aujourd’hui, le confirme.

Laure Pelé | 02.12.2008, 07h00

 


POUR NOMBRE de parents d’enfants handicapés, c’est le dernier recours,

celui qui vient après des années de désespoir et d’énervements en tout

genre, de courriers sans réponses et de vains rendez-vous. Pour faire

scolariser leur enfant, ils sont de plus en plus nombreux à se tourner

vers la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour

l’égalité.

 

Cette année, la Halde a reçu 100 réclamations à ce sujet. Représentant

21,7 % du total des requêtes en 2008 ,les questions de santé et de

handicap arrivent en deuxième position, après les problèmes de

discrimination sur l’origine. A la veille de la Journée internationale des

personnes handicapées, et alors qu’elle signe aujourd’hui la charte de

l’égalité pour assurer une place aux handicapés dans la fonction publique,

la Halde dévoile dans un sondage que trois ans après la loi du 11 février

2005, la scolarisation des enfants handicapés en milieu ordinaire reste

difficile (lire ci-contre) . Actuellement, ils sont 69 % à être inscrits.

« Tout se passait bien dans cette école, il n’y avait aucune raison de ne

pas le garder »

La Halde va bientôt proposer un plan d’action à mettre en oeuvre avec les

élus et le ministère de l’Education nationale pour améliorer la

scolarisation des petits handicapés. « Il faut éviter que l’absence de

moyens adaptés pour accompagner certains handicaps se répercute par un

rejet global de tous les élèves handicapés et augmente les risques de

discrimination », explique-t-on à la Halde.

Les parents qui s’en remettent à elle ont raison de le faire, car la Halde

n’est pas qu’une caisse d’enregistrement de plaintes. Elle a un vrai

pouvoir pour faire bouger les choses. « Dès que la famille fait une

réclamation, tout un processus se met en place, poursuit-on à la Halde.

D’abord, des juristes assermentés vont mener une enquête pour prouver

qu’il y a bien discrimination. Ensuite, on a le pouvoir de transmettre le

dossier devant les tribunaux. » Et quand la Halde va devant un juge, elle

réussit à régler 83 % des dossiers. L’an dernier, toutes les transactions

pénales (amendes ou dommages et intérêts) ont été homologuées par le

procureur de la République. Et 69 % de ses recommandations ont été suivies

de modifications législatives ou réglementaires.

Chez la famille Norvath à Etampes (Essonne), la démarche a été fructueuse.

Il y a deux ans, lorsque Michael, son petit garçon autiste, n’est pas

admis en CP, elle décide de porter plainte auprès de la Halde. « Tout se

passait bien dans cette école, raconte Siham, la maman. Il y avait fait

quatre ans de maternelle avec une assistante de vie scolaire, il n’y avait

aucune raison de ne pas le garder. » L’exclusion de l’enfant a été

reconnue comme discrimination par la Halde, qui a prouvé qu’il était bien

rejeté à cause de son handicap. « Cette reconnaissance nous a servi

d’appui, continue Siham. Oui, mon fils, qui est certes différent des

autres, avait le droit d’être scolarisé ! » En septembre suivant, il a été

accepté dans une école publique de quartier. Aujourd’hui, à 9 ans, ce

petit garçon très bavard est en CE 1, il lit et adore jouer aux jeux

vidéo… Pour faire une réclamation, la procédure est des plus simples. Il

suffit d’envoyer sa requête par courrier à la Halde, au 11, rue

Saint-Georges, 75009 Paris, ou de remplir un formulaire en ligne sur son

site www.halde.fr.

 

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24 novembre 2008 1 24 /11 /novembre /2008 13:25

Faute de viande halal, certains parents demandent que des repas sans

viande soient servis à leur enfant. Ce qui embarrasse les élus.

 

Yves Fossey | 24.11.2008

 

 

C’EST LE NOUVEAU casse-tête de certaines municipalités. Alors qu’elles

proposent un service de restauration scolaire, depuis peu, des parents qui

utilisent la cantine souhaitent qu’aucune viande ne soit servie à leur

enfant. Cette situation embarrasse les élus. Pour eux, ces demandes

s’apparentent à des rites particuliers et, de ce fait, le plus souvent,

ils s’opposent à cette exigence.

Ce cas de figure est notamment survenu à Carrières-sous-Poissy. Trois

familles ont formulé une requête dans ce sens au maire. Eddie Aït (PRG) a

donc évoqué le sujet en commission des menus. « Nous avons choisi de ne

pas répondre à la demande de viande halal et de repas confessionnels qui

sont basés sur les croyances religieuses et qui sont du ressort de la

sphère privée, indique l’édile. Notre but est de rester dans le cadre

strict du service public laïc. » Il s’appuie notamment sur les mesures de

la Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE) préconisées pour

l’organisation de la restauration scolaire. « Des repas spécifiques sont

prévus pour les élèves dont l’état de santé nécessite un régime

particulier, précise-t-il. Et cela sur présentation d’un certificat

médical. »

Les enfants qui le souhaitent peuvent apporter leur déjeuner

A Poissy où le sujet est aussi d’actualité, Frédérik Bernard (PS), le

maire, est sur la même ligne. « Si les enfants qui mangent à la cantine ne

souhaitent pas manger de viande, ils peuvent prendre plus de légumes ou

encore du poisson », suggère-t-il. Opposé aux demandes particulières,

l’élu rappelle également que les scolaires peuvent apporter leur déjeuner

à l’école. Le menu est alors cuisiné à domicile par la famille de

l’enfant. « Les parents assument la pleine et entière responsabilité du

contenu », prévient le maire. Toutefois, ce mode de préparation doit être

en conformité avec les règles du projet d’accueil individualisé, notamment

les normes d’hygiène et de sécurité.

La chaîne du froid doit aussi être impérativement respectée. Le repas est

déposé dans un réfrigérateur le matin à l’arrivée de l’élève. Il sera

réchauffé dans un four prévu à cet effet.

Même si les demandes spécifiques, répondant à des rites particuliers, sont

relativement faibles, cette disposition peut provoquer des remous. La

ville de Lyon, qui a mis en place des menus sans viande dans 130 cantines

depuis la rentrée 2008, en a fait l’expérience. Une association, jugeant

cette décision contraire à la laïcité, a déposé un recours devant le

tribunal administratif dans le but d’obtenir son annulation.

 

Le Parisien

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24 novembre 2008 1 24 /11 /novembre /2008 13:23

Accueil dans les écoles: les demandes de révision de la loi se multiplient

à gauche

21.11.2008

 

Les demandes de révision de la loi sur le service minimum d'accueil (SMA)

dans les écoles se sont multipliées vendredi à gauche, au lendemain d'une

grève nationale dans l'éducation qui a montré les limites d'application du

nouveau dispositif.

Rennes (PS) a estimé "urgente" une révision de cette loi votée le 20 août,

"les contentieux à répétition ne pouvant régler une situation devenue

dramatiquement cacophonique".

 

Jeudi, seuls 15% des enfants étaient allés en maternelle et 13% en

élémentaire, alors que la ville avait prévu un encadrement pour 60% de

présents. "Les modalités financières de remboursement par l'Etat ne nous

permettront pas de couvrir les dépenses engagées", indique la ville.

"Sans remettre en question l'intérêt d'un service minimum", Rennes propose

un partage des conditions d'organisation: "les villes assureraient ce

service dans les écoles fermées du fait d'une grève de la totalité des

enseignants, l'Education nationale prenant à sa charge les autres sites.

Les parents continueraient à assurer, pour ceux qui le peuvent, la prise

en charge de leurs enfants".

A Lille, ville de Martine Aubry, Maurice Torret, chargé des écoles, estime

qu'"il faut remettre tout le monde autour d'une table et réécrire la loi",

l'agrément des personnels comme les délais d'organisation, étant

problématiques.

A Reims (PS), l'adjoint à l'éducation Jacques Meyer va "reprendre langue

avec les services de l'Etat". La ville, assignée par la préfecture, a été

condamnée. Mais selon lui, "le jugement enjoint la mairie de procéder à un

examen des modalités d'application de la loi", pas de l'appliquer.

"Les syndicats", a-t-il averti, "ont prévenu que si nous mobilisions du

personnel municipal (pour accueillir les enfants), ils appelleraient à la

grève dans les services municipaux".

Le maire PS de Lens, Guy Delcourt, veut aller "jusqu'au bout" de son

combat contre la loi au nom de "la protection de l'enfance". M. Delcourt a

aussi rejeté la proposition du ministre de l'Education, Xavier Darcos, de

passer des conventions avec les fédérations de parents d'élèves pour

trouver les personnels destinés à garder les enfants, espérant que "les

associations se rendront compte des risques et ne signeront pas ces

conventions de dupe".

Dans une lettre à M. Darcos, le maire de Strasbourg, Roland Ries (PS),

souligne que "comme nombre d'autres collègues de grandes villes", il a dû

constater "la très grande difficulté, pour ne pas dire l'impossibilité,

d'appliquer la loi". "Plus la ville est grande, plus c'est difficile",

selon son adjointe, Nicole Dreyer.

Le spécialiste éducation de l'Association des Maires de France (AMF),

Pierre-Yves Jardel, estime au contraire que "les communes qui ont le plus

de mal à mettre en place le droit d'accueil sont les communes rurales".

"S'il faut aller devant la justice, nous irons, mais le SMA est

inapplicable et dangereux", assure Alain Letailleur, directeur de cabinet

du maire de Belfort, Etienne Butzbach (MRC). "Le gouvernement lui-même se

rendra peut-être compte de l'impasse du SMA".

Le SNUipp-FSU, premier syndicat du primaire, a estimé que "la fragilité de

la loi se retrouve" dans l'idée de M. Darcos de faire appel aux parents

d'élèves. "Il est un peu curieux de vouloir d'un côté aider les parents,

et de l'autre de leur demander de garder les enfants à l'école", a relevé

son secrétaire général, Gilles Moindrot.

Le Parti radical de gauche a demande au ministre la suppression pure et

simple du SMA, "remise en cause du droit de grève et mise en difficulté

des collectivités locales".

 

 

21.11.2008 le parisien

 

 

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24 novembre 2008 1 24 /11 /novembre /2008 13:20

 

 

 

LEVER LE DOIGT en classe ? Quelle horreur… Pour contrer cette

indécrottable tendance des élèves français, qui préfèrent rentrer la tête

dans les épaules que de se risquer à répondre au prof ou l’interroger

quand ils ne comprennent pas, Vincent Faillet, professeur de sciences dans

un lycée parisien, a changé de méthode.

Après l’avoir testé deux ans, il a définitivement adopté un petit boîtier

électronique vert fluo, déjà utilisé dans 250 000 écoles américaines et

expérimenté dans 200 classes de France, pour évaluer connaissances et

lacunes de ses lycéens.

Dans sa classe du lycée Dorian (XI e ), pour ces douze élèves de terminale

S qui passeront le bac en juin, c’est devenu un rituel. Quand ils entrent

dans la salle 202, équipée d’un simple grand écran à rétroprojection,

chacun attrape d’abord son boîtier sur le bureau de l’enseignant. L’objet

ressemble à une télécommande à six gros boutons, et contient une clef USB,

reliée par émetteur à l’ordinateur du prof.

«Ça nous motive plus pour écouter en cours et je sais précisément ce que

je dois revoir »

Puis, à chaque cours, c’est le même scénario. Dix minutes avant la

sonnerie, la leçon du jour terminée, on se « repenche » dessus, cahier

fermé, boîtier en main. Une dizaine de questions à choix multiples (QCM)

défilent sur l’écran. Top chrono, une minute pour répondre d’un clic du

pouce. Résultats immédiats en fin de séance : pourcentage de bonnes

réponses, éventuellement nom de ceux qui se trompent, rapidité, historique

du classement depuis le début de l’année… et joyeux charivari. Les élèves

adorent !

La preuve ce matin de novembre, consacré à une version plus longue de QCM,

avant contrôle de la semaine suivante. Une demi-heure et quatorze

questions sur l’ensemble du cours sur le sida. « M’sieur, on peut revoir

le classement d’abord ? » Puis, c’est le test lui-même. Ambiance bon

enfant mais concentrée durant trente minutes, et voilà le diagnostic,

affiché en grand en fin de questionnaire. « 46 % de bonnes réponses ?

Dites-moi, c’est inquiétant », juge le prof avant correction. « La

question 4 vous a posé problème : il fallait connaître le schéma, je vous

avais prévenus. La 5, attention, vous lisez parfois mal les énoncés.

Celle-là, on l’avait vue en TP : quand on vous pose le problème sous forme

de question, vous ne savez plus ? Attention, le jour du bac ce sera

pareil. »

Bons scores ou pas, des deux côtés de la salle, on plébiscite. « On voit

tout de suite qu’on croyait avoir compris, mais en fait non », confie

Carl. « Ça nous motive plus pour écouter en cours, et là, je sais

précisément ce que je dois revoir », s’enthousiasme Sabrina. Trop tôt «

pour dire si les notes s’en ressentiront », admet Vincent Faillet.

Mais si « mon travail de préparation est un peu plus important, pour faire

les QCM, je ressens une attention accrue des élèves. Je peux mieux les

suivre, montrer les faiblesses à travailler à chacun. Et me remettre

parfois en question : si en fin de cours, j’ai 80 % de mauvaises réponses,

c’est sans doute que j’ai mal fait mon travail. »

 

 

Claudine Proust | 22.11.2008 Le Parisien

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24 novembre 2008 1 24 /11 /novembre /2008 09:32

La loi sur le droit d'accueil à l'école en cas de grève, qui a connu jeudi

son premier grand test national, a montré ses limites, de nombreuses

communes s'affirmant incapables de la respecter tandis que les sanctions

pour celles qui s'y refusent sont variables. On comptabilise environ 200

communes refusant, ou ne pouvant appliquer la loi, et qui ont fait l'objet

de référés introduits par les préfets, une partie d'entre eux étant

rejetés par les tribunaux.

Paris et Lyon ont ainsi refusé d'appliquer le service minimum d'accueil

(SMA), en invoquant la sécurité des enfants. Dans la capitale, «208 écoles

auront 100% de grévistes» et les directeurs seront en grève «dans plus de

330 écoles (...), rendant impossible l'accès aux cahiers d'appel et aux

fiches personnelles des élèves», selon la mairie. L'équipe de Bertrand

Delanoë a déjà fait appel d'une décision de justice rendue en octobre

après une grève locale, lui ordonnant d'appliquer la loi. L'appel est en

attente.

A Lyon, 107 écoles sur 198 devaient être touchées par la grève. «C'est au

moins 720 vacataires à trouver et on ne les a pas! En théorie, on a 48

heures pour trouver des vacataires, en pratique on n'a qu'une

demi-journée», a déclaré Yves Fournel (PS), adjoint de Gérard Collomb

chargé de l'éducation. Le préfet du Rhône a demandé l'annulation de la

décision de ne pas appliquer le SMA, mais le Tribunal administratif a

rejeté sa requête, estimant que la ville a fait le «nécessaire pour

s'acquitter de ses obligations légales»: elle a notamment adressé «plus de

1.900 lettres» pour recenser les vacataires volontaires «et recueilli 298

accords».

Saint-Etienne (PS) n'a pas appliqué non plus le SMA, tout comme 282 des

327 communes de la Loire. Le préfet a été débouté, n'ayant pas soulevé les

bons moyens devant la justice.

A Montpellier comme à Dijon (PS), le SMA n'a pas été organisé pour des

raisons à la fois pratiques et politiques.

En Alsace, des dizaines de communes ont demandé aux parents de ne pas

envoyer leurs enfants à l'école. Strasbourg (PS) a informé les parents

qu'ayant été prévenue tardivement du nombre de grévistes, elle n'a pas été

«en capacité de mobiliser suffisamment de personnes pour garantir la

sécurité des enfants».

D'autres villes socialistes, Clermont-Ferrand ou Reims, ont refusé

d'appliquer le SMA auquel elles sont opposées. A Lens (Pas-de-Calais), le

maire PS Guy Delcourt, farouchement opposé à la loi, souhaite que la

justice se prononce sur sa validité.

La préfecture de Meurthe-et-Moselle a envoyé des mises en demeure à 41

communes qui ont pris des délibérations contre le SMA. Les cinq préfets

franc-comtois ont tous été déboutés de leurs requêtes contre les communes

refusant d'appliquer le SMA.

D'autres villes se sont conformées à la loi à reculons. A Amiens, le maire

Gilles Demailly (PS) n'y est «pas favorable», mais «s'y plie», et un SMA a

été assuré pour près de 70 enfants de 18 écoles. Lille, la ville de

Martine Aubry, également contre, a mis en place le SMA dans une école

élémentaire sur deux. Brest et Nantes ont annoncé ne pas être en mesure

d'assurer pleinement le SMA, mais l'ont mis en oeuvre en partie.

Marseille, Bordeaux, Aix-en-Provence, Nice, Grasse, Cannes, Antibes,

toutes dirigées par des équipes proches de la majorité, ont organisé le

service minimum d'accueil.

Pour sa part, le ministre Xavier Darcos a accepté hier la proposition de

la Fédération des parents d'élèves de la PEEP de passer convention

directement avec les fédérations de parents d'élèves, à la place de ces

communes et le temps que la justice ait tranché, pour qu'elles mettent à

disposition des vacataires.

(avec AFP)

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