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16 octobre 2012 2 16 /10 /octobre /2012 09:27

Une écriture malhabile, lente, un enfant qui souffre de crampes, cela s’appelle une dysgraphie. Le diagnostic ne pourra être affirmé qu’à partir de 7-8 ans, mais les premières difficultés apparaissent dès la maternelle. Ouvrez l’œil !

Florence Kennel

En maternelle, un enfant maladroit, “empoté”

Dès la maternelle, l’enfant dysgraphique peine à coordonner finement les gestes de ses mains : il a du mal à écrire son prénom, même en majuscules. Il rechigne à dessiner, à colorier, et les travaux manuels ne l’attirent pas.
En grande section, même si la plupart des enfants montrent une maladresse motrice (peu savent boutonner leur pantalon en début d’année !), cet élève-là se singularise par son manque de progrès en graphisme. Ses feuilles sont sales, gribouillées, parfois trouées tellement il appuie sur son crayon. Les mêmes difficultés motrices se retrouvent dans son comportement : il tient mal ses couverts à table, n’arrive pas à lacer ses chaussures ou à boutonner ses vêtements tout seul en fin d’année.

Au CP, un enfant lent qui finit par détester écrire

Les difficultés explosent au CP. Car l’écriture exige beaucoup de l’enfant : il lui faut à la fois bien se représenter le mouvement à effectuer de la main (de gauche à droite, une boucle, etc.) et penser en même temps au sens de ce qu’il écrit. Pour que ça aille vite, le tracé doit devenir un automatisme, afin de permettre de se concentrer sur le sens de ce qui est écrit. L’enfant dysgraphique n’y arrive pas. Chaque tracé occupe toute son attention. Il attrape une crampe. Et il a bien conscience de son handicap. Bien souvent, il se sent alors honteux, se décourage et déclare ne pas aimer écrire.

Aider mon enfant en lui redonnant envie d'écrire

Rien ne sert de lui faire écrire des lignes et des lignes le soir à la maison. Il faut au contraire dédramatiser et privilégier des activités annexes, très proches de l’écriture et qui amènent l’enfant naturellement à tracer des formes ressemblant à des lettres. C’est d’ailleurs ce qu’il fait en moyenne section et en début d’année de grande section en classe. Pour cela, il faut que l’enfant se sente détendu : la relaxation l’aidera grandement. Le but est de lui faire sentir son bras dominant devenir lourd, puis l’autre, puis ses jambes, puis ses épaules. Il doit ensuite garder cette lourdeur (et donc cette détente) quand il écrit (d’abord debout, puis assis). Ainsi la crampe redoutée sera-t-elle évitée.

Les trucs d'instit' contre la dysgraphie

Si votre enfant est dysgraphique, une rééducation sera nécessaire (demandez conseil auprès d'un orthophoniste) ; elle dure en général six à huit mois. Mais en attendant, voici quelques trucs à essayer à la maison.
- Variez les supports : à bas la feuille blanche traumatisante. Essayez le tableau noir (pour faire de grands gestes à la verticale) et le papier carbone (pour lui faire prendre conscience de sa force de pression).
- Supprimez les outils qui complexent : les petits pinceaux fins, les crayons de couleur pas chers dont la mine casse sans cesse, les stylos plume. Achetez de gros pinceaux à long manche et à brosse dure, et ronde, de diamètres variés. Double avantage : le manche oblige l’enfant à prendre du recul par rapport à son travail, à se détacher de la feuille. Et la brosse le décomplexe car elle accuse moins les erreurs de tracés qu’un pinceau fin. Initiez l’enfant à l’aquarelle plutôt qu’à la gouache, ce qui l’obligera à peindre de façon légère, aérienne, sans notion de « trait juste ». Et laissez-le choisir le pinceau pour qu’il s’habitue à anticiper son trait.
- Soignez la position : on écrit avec son corps. Un droitier se sert donc aussi de son bras gauche quand il écrit, pour prendre appui ou tenir la feuille par exemple. Or l’enfant dysgraphique se crispe souvent sur le bras écrivant en oubliant l’autre. Incitez-le donc à se servir de tout le bras, du poignet, et pas seulement de ses doigts. Vérifiez dès la grande section la prise du stylo, en évitant les pinces de crabe qui crispent les doigts.

Les lectures pour comprendre les problèmes d'écriture de mon enfant

N’attendez pas que votre enfant souffre de crampes paralysantes au collège pour réagir ! La rééducation est efficace quand elle est précoce ; parfois, elle permet à un faux gaucher de changer de main dominante et de devenir droitier ! Pour creuser le sujet :
- un psychiatre, le Dr de Ajuriaguerra, a écrit un excellent ouvrage bourré de conseils pratiques. « L’écriture de l’enfant », et son tome II, « La Rééducation de l’écriture », Delachaux et Niestlé, 1990.
- Danièle Dumont, une ancienne institutrice, s’est spécialisée en rééducation de l’écriture et détaille la bonne façon de tenir un stylo dans « Le Geste d’écriture », Hatier, 2006.

 

lu sur infobébé

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15 octobre 2012 1 15 /10 /octobre /2012 09:35
La Semaine du Goût
LE GOUT C’EST TOUT
du 15 au 21 octobre 2012
La PEEP soutient la Semaine du Goût et a participé ce vendredi 5 octobre au
Colloque " L'Education au goût à l'école" à l'Université Paris-Diderot.
 
La Semaine du Goût réunit et fédère chaque année une multitude de talents pour
encourager
 
tous les publics  à éveiller leur goût et vivre une expérience savoureuse.
La Semaine du Goût qui se déroule du
 
15 au 21 octobre prochain  se recentre sur son
essence :
LE GOUT C’EST TOUT.
 
 
Placée sous le signe de l’innovation et du futur avec le Colloque sur
l’Education au Goût et la Rencontre des Chefs de demain,
 la 23ieme semaine du Goût
privilégiera aussi la pédagogie avec les Leçons de Goût, la Chaîne du Goût, Chef sur le
Campus, et l’expérience et la découverte avec les Ateliers du Goût et les nombreuses Tables
du Goût…
Pour en savoir plus
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15 octobre 2012 1 15 /10 /octobre /2012 08:24

- Résultats élections Parents élèves Puteaux 2012/2013


La PEEP de Puteaux est présente sur les 19 établissements, de la maternelle au lycée.


Sous réserve de consolidation (et/ ou de recours), pour 2012/2013:
Pour 177 sièges à pouvoir
125 sièges PEEP (70,62%), soit progression de 4 sièges de plus / 2011 2012
26 sièges FCPE (14,69 %), soit une perte de 9 sièges par rapport à 2011/2012
27 sièges "sans appartenace" (15,25 %), soit une progression de 8 sièges par rapport à 2011/2012

 

 

Bravo à toutes les équipes PEEP de Puteaux pour leur implication et merci à tous les parents qui ont votés pour ces élections afin d'être représentés en cette année de grandes modifications.

 

Nous sommes à votre écoute, n'hésitez pas à nous contacter tout au long de l'année.

 

PEEP de Puteaux

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14 octobre 2012 7 14 /10 /octobre /2012 09:25

Tous les matins, il traîne des pieds pour aller à l’école et se plaint de camarades de classe qui se moquent de lui et le malmènent à la récréation. Comment l’aider à trouver sa place par rapport aux autres et à se débarrasser de cette position de victime ?

Marion Thuillier, avec Roland Sefcick et Fabienne Cattarossi, psychologues et auteurs de « L’entrée à l’école maternelle et élémentaire » aux éditions Nathan.

Marion Thuillier avec avec Roland Sefcick et Fabienne Cattarossi, psychologues et auteurs de « L’entrée à l’école maternelle et élémentaire » aux éditions Nathan

La cour de récré : un lieu de tensions

La récréation est un moment de détente pendant lequel les enfants sont livrés à eux-mêmes. Eloignés du regard de l’adulte, ils perdent ainsi toute notion de retenue et se défoulent entre eux, ce qui amène bien souvent les plus forts à user de leur pouvoir sur les plus sensibles. Surtout qu’à cet âge, ils ne distinguent pas encore la différence entre jouer avec un autre enfant et le bousculer, le pousser, le taper. Attention donc à ne pas dramatiser la situation trop vite, car les tensions et les conflits qui se produisent dans la cour de récréation permettent aussi à l’enfant de grandir.

Décrypter les signes de malaise

Cauchemar, tristesse, mal au ventre, peur d’aller à l’école, changement de comportement à la maison… sont autant de signes qui indiquent que votre enfant souffre d’un mal-être. Cependant, celui-ci peut être dû à l’hostilité des autres enfants dans la cour de récréation comme à un tas d’autres problèmes. Seuls votre vigilance et le fait de parler avec votre enfant permettront de déterminer si cette hostilité est bien la cause de son malaise.

Aider son enfant à s'affirmer à l'école

Tout en lui montrant votre soutien, veillez à ne pas enfermer votre enfant dans une position de victime. Soutenez-le au contraire dans son autonomie en le poussant à trouver lui-même, dans ses propres ressources, comment résoudre ce problème. Le mieux est de démêler avec lui ce qui a pu provoquer cette situation pour qu’il en comprenne les ressorts. Vous pouvez aussi lui montrer sous forme de jeu, en endossant le rôle de la victime et votre enfant celui de l’agresseur, comment réagir si la situation se reproduit, comment interpeller les adultes à proximité et se défendre par rapport aux attaques. En renforçant sa confiance en lui, votre enfant parviendra à ne plus prendre trop à cœur ces marques d’hostilité, ni à se laisser toucher par les moqueries et finira par se faire d’autres amis.

Rompre l’isolement

Les parents isolés qui n’osent pas mettre un pied dans l’école, ne parlent jamais aux autres parents d’élèves, ni à la maîtresse, génèrent des enfants plus facilement victimes. Ces derniers reproduisent en effet le comportement de leurs parents en restant dans leur coin à la récréation ou compensent par une surviolence. Ils se font ainsi repérer par les autres enfants, car se posent déjà en tant que différents, ce qui favorise le rôle de bouc émissaire. Il est donc primordial que les parents entrent en contact les uns avec les autres et n’hésitent pas à rencontrer la maîtresse, mais sans en faire trop, car des parents trop présents risquent aussi de voir leur enfant subir les moqueries et se faire traiter de bébé dans la cour de récréation.

Faire intervenir la maîtresse

La maîtresse a l’habitude de ce genre de problème et elle a généralement une vision plus claire des risques. Elle pourra donc vous dire si elle a effectivement remarqué que votre enfant est régulièrement pris à parti par tel ou tel camarade de classe ou se mettre à l’observer et vous tenir au courant. Vous pourrez ainsi en parler plus aisément avec votre enfant en fonction des informations qu’elle vous fournira. Par ailleurs, votre signalement permettra aussi à la maîtresse d’intervenir auprès des enfants incriminés si la situation perdure. En revanche, ne tentez pas de régler l’histoire vous-même en allant voir leurs parents afin de ne pas risquer de reproduire avec eux ce qui se passe entre les enfants.

Envisager un changement d’école

Si la maîtresse ne réagit pas, n’hésitez pas à vous tourner vers la directrice de l’école. Et si votre enfant est en grande souffrance, voire même maltraité, et que son mal-être n’est pas pris en considération, alors il faut peut-être penser à le changer d’établissement. Cette option ne doit pas être envisagée de façon précipitée, mais en dernier recours et sans dramatiser, afin de ne pas entretenir chez l’enfant cette image négative de victime et de bouc émissaire.

 

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12 octobre 2012 5 12 /10 /octobre /2012 21:22

La PEEP de Puteaux vous remercie pour votre mobilisation aux élections des représentants des parents d’élèves.

Grâce à vos Votes lES équiPes PEEP de vos établissements pourront œuvrer tout l’année pour vos enfants.

Ils sont à votre écoute, n’hésitez pas à les contacter :

Peepputeaux@gmail.com

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12 octobre 2012 5 12 /10 /octobre /2012 10:20

PARLER DES VIOLENCES
C'EST DÉJÀ LES COMBATTRE...
Cet autocollant pourra être à disposition des associations PEEP pour animer les campagnes locales de sensibilisation à la violence en milieu scolaire. Le modèle pourra être également décliné sous forme d'affiches.


Peep_Bonhomme.jpg

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12 octobre 2012 5 12 /10 /octobre /2012 05:00

Les parents d'élèves élus au conseil d'école sont membres à part entière de ces instances participatives : ils y ont voix délibérative. A ce titre au conseil d'école, un parent d’élève élu :

·         vote le règlement intérieur de l'école

·         adopte le projet d'école

·         donne son avis et fait des suggestions sur le fonctionnement de l'école et sur toutes questions intéressant la vie de l'école : intégration des enfants handicapés, restauration scolaire, hygiène scolaire, sécurité des enfants, etc.

·         donne son accord pour l’organisation d’activités complémentaires, éducatives, sportives ou culturelles

·         peut proposer un projet d'organisation du temps scolaire dérogatoire

Pour être représentés par des parents qui agissent vraiment pour vous dans votre école, dans votre ville et au niveau des instances nationales pour les grandes questions d’éducations, appuyez-vous sur une association de parents d’élève reconnue.

VOTEZ PEEP

  

Votez pour des représentants formés qui seront présents tout au long de l’année auprès de vous, de vos enfants et de l’équipe enseignante avec la force d’une association très présente sur Puteaux et investi à tous les niveaux.

 

VOTEZ PEEP

 

Pour les rythmes scolaires :

·         Quand l’organisation de toute la famille est remise en cause par des cours le samedi ou le mercredi,   des journées de classe se terminant à 15h30 et des  vacances d’été décalées. Et toute une organisation du temps périscolaire à revoir.
Seule une association nationale reconnue peut soutenir notre droit au choix et sauvegarder les samedis non travaillés pour nos enfants.

VOTEZ PEEP

Pour l’aide personnalisée :

·         Quand l’aide personnalisée dont bénéficient actuellement nos enfants est menacée par les nouveaux rythmes.
Il faut donner un maximum de poids à une véritable association de parents pour la défendre.

VOTEZ PEEP 

Pour votre école et vos enfants:

·         Participation à l’ensemble des réunions de votre école pour vous représenter.

o    Présence permanente des parents PEEP aux conseils d’école, conseils de classe et autres conseils de votre établissement

o    Présence aux réunions de prérentrée.

o    Vigilance permanente sur les questions de violence dans la cours d’école et sur les questions de sécurité (Parents PEEP formés aux questions de sécurité).

o    Participation à toutes les activités : kermesse, cadeaux aux maitresses, sorties, piscine etc.

o    Participation à la réunion de vérification des comptes de la coopérative depuis des années dans de nombreux établissements(Parents PEEP formés au fonctionnement des coopératives).

VOTEZ PEEP

 

 

·         Participation aux concertations sur les garderies, les centres de loisirs et les activités périscolaires

o    Accueil de nos petits le matin et le soir.

o    Organisation, activités et sécurité sur le centre de loisir du mercredi.

VOTEZ PEEP

 

·         Participation de votre établissement aux concours d’arts plastiques de la PEEP de Puteaux

o    Chaque année, grâce à votre équipe PEEP de votre établissement, l’établissement participe aux concours d’arts plastiques de la PEEP de Puteaux.

o    Avec un cadeau d’une valeur de 100euros (Des achats dont bénéficient directement vos enfants dans les classes).

o    Avec une exposition des œuvres au palais de la médiathèque (expositions que vous pouvez visiter avec vos enfants)

o    Et un cocktail ouvert à tous où nous pouvons nous rencontrer entre parents.

VOTEZ PEEP

 

·         Participation à l’équipement des établissements

o    Dons de livres pour la bibliothèque de l’école

o    Dons de vêtements pour palier aux petits accidents dans les maternelles

o    Dons financiers pour un projet pédagogique avec 300euros chaque année

VOTEZ PEEP

 

Pour les parents de notre ville :

·         Organisation de la brocante de la PEEP de Puteaux en novembre pour permettre à chacun de s’équiper à petit prix et permettre la solidarité avec les dons aux associations des invendus.

·         Organisation du ciné-goûter des adhérents au mois de mars ouvert aux adhérents PEEP et à leur famille parce que la convivialité et les rencontres entre parents sont importantes pour tous.  

Pour tout cela aujourd'hui VOTEZ PEEP de PUTEAUX

 

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11 octobre 2012 4 11 /10 /octobre /2012 14:32

Chers parents PEEP,

Les élections de vos représentants auront lieu les vendredi 12 ou samedi 13 octobre dans les écoles et les établissements du second degré.
Très engagés, les candidats des listes PEEP vous représenteront aux conseils d'école et conseils d'administration des collèges et lycées et porteront votre parole. Une parole qui se veut toujours constructive, dans le seul intérêt des élèves.
Avec un taux de participation nationale assez faible, de 35 %, ces élections peinent à mobiliser alors que le rôle des représentants de parents d'élèves est primordial. Les multiples études comme celles de l'OCDE, soulignent l'importance de l'action des parents d'élèves dans la réussite scolaire des élèves et dans le climat des établissements.
Si vous ne pouvez pas vous déplacer pour voter, pensez à voter par correspondance.
Nous devons tous nous mobiliser. voter et faire voter PEEP !

Bonnes élections

Valérie MARTY,
Présidente nationale

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11 octobre 2012 4 11 /10 /octobre /2012 12:59

Parce que parentalité rime avec responsabilité, on n’oublie pas l’élection des parents d’élèves les 12/13 octobre.

 

Les associations et fédérations de parents d'élèves

La participation des parents aux élections de représentants de parents d’élèves est faible et a tendance à diminuer ces dernières années, pourtant les parents ont un rôle à part entière à jouer au sein de l’école.

Petitestetes.com a rencontré des représentants de parents d’élèves locaux et nationaux qui témoignent avec passion de l’importance du rôle que les parents ont à jouer au sein de l’école. Au niveau local ou national, ils s’engagent pour l’école d’aujourd’hui et de demain, ce sont avant tout des parents d’élèves comme nous tous. Ce sera peut-être vous demain ?

 

Associations et Fédérations de parents d’élèves

Il existe différents types d’associations de parents d’élèves. Elles agissent toutefois toutes pour mettre en avant la place des familles au sein de l’école. Dans l’ensemble, leurs représentants soulignent l’importance d’une vie associative active et variée. Il arrive d’ailleurs que les associations de parents d’élèves se regroupent pour mener des actions communes.
Deux fédérations FCPE et la PEEP fédèrent des associations et comités locaux et ont des représentants à tous les niveaux, du local au national. Ces Fédérations ont la capacité d’intervenir de manière plus globale sur l’évolution de l’école. Elles analysent les réformes et prennent position. Il existe également des associations qui interviennent au niveau local (d’une école ou d’une Ville), certaines sont regroupées au sein de l’UNAAPE.

 
La PEEP – Fédération des Parents d’Elèves de l’Enseignement Public
La PEEP fédère plus de 5 000 associations loi 1901 créées sur le plan local (au niveau d’une ville ou d’une école) et affiliées à la Fédération. Les positions des acteurs de terrain sont synthétisées au niveau de la Fédération qui représente les parents sur le plan national.
www.peep.asso.fr 
Valérie Marty, membre du Conseil d’Administration de la PEEP rappelle les valeurs de la PEEP : « La PEEP rassemble des parents qui estiment que le parent est le premier éducateur de l’enfant. La PEEP soutient l’école publique laïque et républicaine, et reste indépendante vis-à-vis des syndicats d’enseignants et des partis politiques. »

 

 
La FCPE - Fédération des Conseils de Parents d'Elèves des écoles publiques

Participer à la vie de l’école de son enfant ou à la construction de l’Ecole avec un grand E… Les motivations des parents d’élèves sont nombreuses.
Valérie Marty évoque toutefois les freins qui empêchent certains parents de devenir plus actifs au sein de l’école : « les parents qui n’ont pas eu un vécu positif à l’école pendant leur enfance manquent de confiance en eux dans leur rapport à l’école, c’est pour cette raison qu’ils ne s’investissent pas. »
De son côté, Christiane Allain reconnaît que les « parents d’élèves sont tiraillés entre présence auprès de leurs enfants et militantisme. C’est vrai que les parents sont pressés par la vie et peuvent avoir tendance à se replier sur le noyau familial, mais dans l’ensemble la FCPE arrive à trouver des parents volontaires pour s’engager. »

 

Des parents acteurs de la vie à l'école

Marianne explique : « Je voulais montrer à mes enfants que l’école m’intéresse vraiment. Quand ils étaient plus jeunes, j’ai participé à une crèche parentale, je voulais continuer à m’investir dans la scolarité de mes enfants. C’est important pour moi de savoir comment l’école fonctionne. Mon expérience au sein de la FCPE m’a fait prendre conscience de l’importance du rôle que les parents peuvent jouer, notamment auprès de la mairie. »
Hélène a adhéré à la PEEP récemment, à l’occasion d’une pause dans sa carrière professionnelle. Elle a choisi la PEEP, car cela correspondait à ses valeurs. Son engagement est assez limité, quelques réunions par an mais elle se sent concernée par tout ce qu’il se passe dans l’école et souhaite y participer.

Participer à la construction de l'école d'aujourd'hui et de demain

Valérie Marty (PEEP) a adhéré à la PEEP il y a un peu plus de dix ans, à l’entrée de sa fille en petite section de maternelle. Elle explique : « L’école est le lieu où se construisent les citoyens de demain, y participer c’est important et passionnant ». Pour Christiane Allain (FCPE)  : « L’école est le seul lieu où tous les enfants se retrouvent et apprennent à vivre ensemble quelle que soit leur origine, leur race, leur religion.... Il faut que l’école fonctionne bien pour que tous les enfants puissent acquérir un bagage solide. Construire une école solidaire c’est incontournable pour créer une société solidaire. »

 

Devenir représentants des parents d'élèves, quelle participation?

Il y a des membres actifs et des membres moins actifs, c’est à chacun de s’impliquer en fonction de sa disponibilité. Si Marianne, vice-présidente du comité local de la FCPE participe activement à plusieurs réunions par mois, à des débats réguliers par mèls ou à la sortie de l’école ; Hélène, membre d’une association locale de la PEEP, ne se rend que trois fois par an à la préparation et au Conseil d’école.
Christiane Allain explique qu’elle a commencé il y a plus de 20 ans en créant un conseil local quand son fils est entré à l’école maternelle, et qu’elle a continué à s’impliquer depuis lors, en participant ensuite aux instances départementales puis nationales. Tous les parents d’élèves que nous avons rencontrés parlent de leur engagement avec passion, à l’instar de Valérie Marty qui se réjouit « des rencontres très riches qu’elle a faites avec des « enseignants et directeurs d’écoles fantastiques ».

 

 

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11 octobre 2012 4 11 /10 /octobre /2012 07:01

vote-correspondance-2012.jpg

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