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4 janvier 2010 1 04 /01 /janvier /2010 15:40
La première école de la deuxième chance des Hauts-de-Seine pourra ouvrir. Le conseil général doit donner son accord aujourd’hui, après des mois d’attente.
 
F.C. | 18.12.2009, 07h00
 
Une bonne nouvelle pour les jeunes adultes du nord des Hauts-de-Seine sortis du système scolaire et souhaitant disposer d’une deuxième chance. Une école du même nom devrait enfin y voir le jour. Le projet doit obtenir le feu vert de principe du conseil général ce matin, lors de la dernière séance publique de l’année. Un feu vert sur le fil pour un dossier qui traîne depuis plus de deux ans.
  

« Le département est aujourd’hui le seul d’Ile-de-France à ne pas disposer d’une telle école. C’est vraiment regrettable », soulignait il y a deux semaines le président de la chambre de commerce des Hauts-de-Seine, Claude Leroi, regrettant le manque d’enthousiasme du conseil général pour faire aboutir ce dossier. « Si cela a mis un peu de temps, c’est aussi parce que la CCI qui se chargeait de fédérer les villes n’a pas réussi à mettre les gens d’accord », rétorquait hier le président du conseil général, Patrick Devedjian.
Derrière cet échange d’amabilités, se cache en fait un enjeu essentiel pour la formation des jeunes sans qualification. Une centaine de jeunes de 18 à 25 ans se verront ainsi offrir une deuxième chance grâce à un enseignement en alternance validé par un certificat de compétence et rémunéré.
Le territoire retenu couvre Asnières, Bois-Colombes, Clichy, Courbevoie, Colombes, Gennevilliers, La Garenne-Colombes, Levallois, Neuilly, Puteaux et Villeneuve-la-Garenne. Le budget annuel a été fixé à 1,205 M€ réparti entre le FSE (Fonds de solidarité emploi), l’Etat, la région, la CCIP, les entreprises mécènes ainsi que, à parts égales pour 10 % chacun, le département et l’ensemble des communes. Les locaux, achetés par la ville, se situeront à Clichy. Une directrice a même été nommée. Mais toutes les villes n’ont pas encore voté. De leur plus ou moins grande célérité dépend la date d’ouverture de l’école. Certains, dont le président de la CCI, espèrent mars 2010. « Nous souhaitons que ça aille vite, mais le dossier ne dépend pas du conseil général », glisse Patrick Devedjian. La balle est dans le camp des villes.
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22 décembre 2009 2 22 /12 /décembre /2009 12:10

Dans le contexte du dialogue des cultures engagé par le musée du quai Branly avec les autres continents, Noël y sera célébré du samedi 26 au jeudi 31 décembre comme la fête du partage et de l’échange entre les enfants du monde.

un Autre Noël réunit la programmation exceptionnelle et gratuite de l'atelier La petite fabrique des jouets, en partenariat avec le Haut Commissariat aux Refugiés (UNHCR) et Aviation sans Frontières (ASF), une légende chinoise mise en ombre pour les enfants, et la programmation en continu d'ateliers, de visites-jeu, de la visite de découverte générale ou de visites contées...

La petite fabrique des jouets

Les enfants sont invités à donner un de leurs propres jouets au musée, qui s’engage par l’intermédiaire du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) et de l’ONG Aviation sans Frontières (ASF), à distribuer tous les jouets aux enfants d’un camp de réfugiés en Tanzanie.

l'atelier

En échange de son don, l'enfant (à partir de 6 ans) est invité à participer gratuitement à un atelier où il pourra créer lui-même un jouet avec des matériaux recyclés. En effet, Un Autre Noël s'inscrit dans la logique de développement durable du quai Branly : la dimension sociale du don de jouet à un autre enfant est ici liée à une réflexion environnementale et économique sur les déchets et l'utilisation de la matière première.

calendrier et modalités pratiques
  • du samedi 26 au jeudi 31 décembre à 11h30, 13h30, 14h30, 15h30 et 16h30
  • pour les enfants à partir de 6 ans
  • durée : 45min
  • lieu : salle de cours
  • activités gratuites dans la limite des places disponibles

avec le soutien de Fnac éveil & jeux

spectacle pour les enfants : le prince du soleil et la fille du roi dragon spectacle musical d'ombres chinoises par le Théâtre du Petit Miroir

Yi, un jeune garçon, apprend par hasard à tirer à l’arc. D’exploits en épreuves, il devient un archer si célèbre que les divinités s’intéressent à lui. Mais, suprême défi, saura-t-il détruire avec ses flèches les Neuf Soleils qui menacent le Ciel et la Terre ?

Une légende épique très populaire en Chine, pleine de rebondissements, de combats et d’apparitions merveilleuses, doublée d’une belle histoire d’amour avec la fille du roi dragon.

Elaboré en Chine, ce spectacle du Théâtre du Petit Miroir a été créé par Jean-Luc Penso avec l’une des dernières troupes de théâtre d’ombres chinoises de la province du Shaanxi qui a fabriqué les ombres et enregistré la musique à Huaxian.

calendrier et modalités pratiques
  • du samedi 26 au mercredi 30 décembre 2009 : 2 représentations à 14h30 et 17h
  • le jeudi 31 décembre 2009 : 1 représentation à 14h30
  • pour les enfants à partir de 6 ans, accompagnés de leurs parents
  • Théâtre Claude Lévi-Strauss
  • tarifs : 8 € tarif plein et 6 € tarif réduit

en savoir plus sur le spectacle le prince du soleil et la fille du roi dragon

ateliers, visites-jeu, visite découverte générale et visites contées

En parallèlle de ces deux évènements, et durant toute la période des vacances de Noël, des activités pour les enfants et en famille vous sont proposées chaque jour.

en savoir plus sur les ateliers

en savoir plus sur les visites-jeu

en savoir plus sur la visite découverte générale

en savoir plus sur les visites contées

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17 décembre 2009 4 17 /12 /décembre /2009 12:10

Pour répondre à cette question l’enseigne EVEIL et JEUX a commandé une enquête auprès de 300 enfants de 4 à 11 ans, de toutes catégories professionnelles. Que les maîtresses se rassurent, le résultat n’est pas être dispensé d’école, ce n’est pas non plus vivre sur une terre moins polluée ou être riche qui ferme la marche avec 4.6% de réponse.

“Passer des vacances de rêve” avec papa
et maman arrive en tête avec 13.8% des suffrages. Première réponse citée par les fi lles, deuxième chez les garçons après exercer un métier de rêve comme pompier ou champion de basket. Ces vacances sont pour les enfants, synonymes de retrouvailles et de moments partagés avec des parents trop souvent accaparés par leur travail. Alors pendant les vacances pourquoi pas de longues parties de Monopoly en famille, où les papas détendus courent comme des gamins après la rue de la paix... 


lur sur le petit rapporteur : http://www.peep-daumesnil-bizot.org/le-petit-rapporteur-1209.html
http://www.peep-daumesnil-bizot.org

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16 décembre 2009 3 16 /12 /décembre /2009 09:50
un petit coup de coeur pour ce billet d'humeur du site mamnana :
http://blog.allaitement.mamanana.com/2009/12/raaaaaaahhhhhhhhh-la-vaccination-contre-la-grippe-h1n1.html

Raaaaaaahhhhhhhhh la vaccination contre la grippe H1N1

IStock_000000528317XSmallV2 Aujourd’hui un billet d’humeur sans aucune info médicale. 

Nous avons parlé sur ce blog de la question allaitement et grippe (voir ici) mais aujourd’hui mon propos n’est pas directement lié à l’allaitement.  Il est lié à l’épineuse question de la vaccination contre la grippe.


C'est ce qui m’a empêchée de bien dormir la semaine dernière: devions-nous ou non faire vacciner nos trois petites puces (9 ans, 6 ans, et 20 mois) ? Et nous les parents ? Et si oui, comment et quand ?


Vous savez, dans les expériences que les scientifiques font parfois, il a été établi qu’on peut rendre une souris dingue en lui donnant en permanence des instructions contradictoires.  Et bien moi, tous les messages contradictoires sur la grippe H1N1 m’ont rendue semi zozo.  Et même une fois que ma décision a été prise, le processus lui-même n’a fait qu’à ajouter à ma confusion !


Voici tout ce que j’ai entendu en l’espace de quelques jours:

  • « Mais bien sûr qu’il faut vacciner, et tout de suite, et je compte sur les gens éduqués et informés comme vous pour vacciner, et pourquoi vous hésitez autant???» (notre pédiatre adorée qui par ailleurs ne pousse pas les médicaments, est à fond pour l’allaitement maternel, et est pleine de bon sens.)
  • « Mais pourquoi voulez-vous vacciner ? Votre fille a des facteurs de risques ? Et puis elle est allaitée, non ? » (notre directrice de crèche adorée qui par ailleurs ne pousse pas les médicaments, est à fond pour l’allaitement maternel, et est pleine de bon sens.)
  • « Il faut vacciner mais bon on ne force personne, c’est-vraiment-la-responsabilité-individuelle-des parents qui est en jeu, mais bon si vous ne vaccinez pas tant pis pour vous. Ah non on ne va pas faire vacciner les écoliers de l’école primaire pendant les heures de classe, vous êtes fous, c’est une décision des parents --- ah mais si mais si pour les collèges et lycéens on vaccine pendant les heures de cours !!!» (notre cher gouvernement, plutôt efficace sur ce coup-là, mais bonjour la confusion des messages !)
  • « La PMI est réservée aux vaccinations pour les enfants entre 6 mois et 6 ans, mais en fait on prend aussi leurs frères et sœurs jusqu’à 9 ans parce que c’est mieux de vacciner les fratries (même si ce n’est marqué nulle part sur les papiers qu’on vous envoie).   Et oui, il faut faire vacciner rapidement car l’épidémie est partout, mais non, pour votre fille de 9 ans ce n’est pas urgent, vous pouvez attendre la convocation de la sécu.  Mais (surprise !!!) on peut vous l’imprimer ici au centre de vaccination (non ce n’est pas indiqué sur le site internet ni écrit nulle part), donc en fait vous pouvez la faire vacciner sans attendre, sauf qu’il faut le carnet de santé pour faire la convocation, donc il faut revenir et refaire la queue– Ah, mais pourquoi vous n’avez pas amené tous vos enfants en même temps ????  (l’équipe du centre de vaccination de la PMI, par ailleurs charmante et professionnelle, d’une patience infinie, mais peinant à gérer une situation plus que confuse.)
  • "Vendredi, lundi et mardi dernier on vaccinait tout le monde sans adjuvant, mais depuis jeudi (manque de pot !)  les plus de deux ans sont vaccinés avec adjuvant. Donc votre fille de 6 ans a eu le vaccin sans adjuvant, votre fille de 9 ans l’aura avec adjuvant puisque vous ne l’avez pas amenée le même jour que sa sœur (voir plus haut!!!) et on n’a plus assez de vaccin sans adjuvant.  Sans adjuvant c’est conseillé pour les petits, mais  avec adjuvants c’est tout aussi bien." (toujours l’équipe du centre de vaccination de la PMI, par ailleurs charmante et professionnelle, d’une patience infinie, mais peinant à gérer une situation plus que confuse.)
  • Et bien sûr je ne vous mentionne même pas les débats à la sortie de l’école et sur Internet.  Chacun a son point de vue !!!  Les cyniques qui pensent que la vaccination est un exercice à l’échelle nationale pour répéter la réponse du gouvernement lors de futures pandémies (ou ceux qui pensent que le lobby pharmaceutique fait des siennes). Les alarmistes qui ont entendu des histoires horribles de (au choix) 1) des gens qui sont morts du vaccin, ou 2) des gens qui sont morts de la grippe.  Et quand on regarde ce qu’en disent les professionnels de santé, la confusion est tout aussi prononcée  entre l’équipe des «pour» et l’équipe des «contre.»  On a toute une copine dont le pédiatre (une sommité !) a dit que ce n’était pas la peine de vacciner, et une dont le pédiatre (une sommité !) a dit qu’il fallait absolument vacciner. 


Bref, un grand débat, et au final, en tant que parent, on se retrouve bien seul avec sa conscience en se disant que, quelle que soit la décision qu’on prend, si quelque chose se passe mal, c’est culpabilité maximum (comme la plupart des décisions qu’on prend en tant que parents en somme !!!)

Et comme dans tous ces sujets autour de la parentalité on s’attend toujours à être un peu jugé par les autres, quelle que soit la décision que l'on prend.  Vous savez les questions du genre: ah bon (air surpris), tu n’allaites pas ? Ah bon (air surpris) , tu allaites 24 mois ? Ah bon (air surpris), tu dors avec ton bébé ? Ah bon (air surpris), tu ne dors pas avec ton bébé ? Maintenant on aura droit à:  ah bon (air surpris), tu as vacciné? Ah bon (air surpris), tu n'as pas vacciné?  etc.

Résultat des courses :

  • On a vacciné parce que, comme  l’a dit notre gouvernement, c’est un choix individuel et  1) il y a de l’asthme chez nous, 2) Petite troisième est en collectivité, 3) On passe Noël avec une personne qui se remet d’une grave opération et on ne va tout de même pas lui amener la grippe 4) On n’a pas envie d’être malade car on gère une petite entreprise et si on est au lit une semaine tout serait très très difficile 5) On a la chance d’avoir un boulot souple côté horaires donc trois demi-journées pour faire vacciner toute la petite famille dans deux centres de vaccination différents, c’est faisable.
  • J’en suis encore toute stressée, je guette les signes avant-coureurs d’une terrible maladie neurologique chez mes filles (risques infimes je sais mais aglagla), et j’ai saoulé mon mari, mes parents, et mes copines pendant quinze jours avec mes tergiversations. 
  • Et puis, comme, même le vaccin n’est pas efficace à 100% (ce serait trop facile!!!) et qu'on n'a pas fait le vaccin contre l'autre grippe, on continue l’allaitement long, on se lave les mains tous les quarts d’heure, on  prend des oligo-éléments, et moi je me fais une petite cure de magnésium (sous forme de tablettes de chocolat noir – c’est souverain contre le stress !)
  • Et je me dis que si c'était si difficile de prendre la décision c’est que les risques d’un côté comme de l’autre étaient faibles – et que donc toute décision est probablement la bonne !

Et vous ? Vous avez la chance d’avoir une opinion bien arrêtée sur le sujet (donc pas de débat chez vous, veinarde !) ou bien vous vous êtes aussi posée plein de  questions? A votre avis, qu’est-ce-qui aurait aidé les parents dans la décision de vacciner ou pas leurs enfants? Et au niveau du processus de vaccination, comment c’était chez vous ?
http://blog.allaitement.mamanana.com/2009/12/raaaaaaahhhhhhhhh-la-vaccination-contre-la-grippe-h1n1.html

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16 décembre 2009 3 16 /12 /décembre /2009 08:05

Soirée « Le portable - un enjeu d’autonomie ou de dépendance »

 

Lignes de présentation :

Nos enfants nous demandent de posséder un téléphone portable, d’être comme les autres, comme les adultes, c’est-à-dire affranchis, libres, autonomes…

Mais parfois, par cet objet, ils sont plus enchaînés à leur famille, asservis à leur entourage, connaissant parfois l’addiction à son utilisation…

 

Le questionnement des parents est multiple : A quel âge peut-on lui confier un portable ?; Pour quelle utilisation exactement ?; Comment savoir avec qui mon enfant échange ?; Comment en vérifier la consommation ?….

À toutes ces questions viennent se greffer également celles sur les jeux et applications pour téléphonie mobile, et celles des SMS – leur nombre, leur orthographe…-

 

Ce sont à ces questions que nous vous proposons de réfléchir ensemble, de tenter de dégager des pistes, tirer des files, faire des connexions…

 

 

Lieu: Palais de la CULTURE

Date: Jeudi 17 décembre - 20h15 à 22h30

Invités : Parents de la ville de Puteaux

Intervenant : François Simonot, Psychothérapeute Formateur, intervenant à l’école des parents d’Ile de France

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15 décembre 2009 2 15 /12 /décembre /2009 12:15

Les enseignants peuvent suivre des cours pour mieux gérer leurs classes et faire face à des élèves turbulents ou violents. Nous avons assisté à la première session, en présence de profs volontaires.
 
C.P. | 15.12.2009, 07h00
 


Comment obtenir le respect des élèves, concilier discipline et dialogue avec des adolescents ? Pour la première fois, enseignants et proviseurs peuvent réfléchir ensemble sur toutes ces questions, échanger leurs doutes et leurs recettes. L’académie de Créteil avait lancé les conférences « tenue de classe » généralisées cette année en septembre pour tous ses néo-titulaires.
 
Depuis vendredi, la formation, déclinée sous forme de deux séminaires à trois mois d’intervalle, est proposée aux établissements du secondaire qui en font la demande. Une initiative menée sous l’égide de l’Université de tous les savoirs (série de conférences gratuites), son « patron », le philosophe Yves Michaud, et le jeune prof de banlieue, Sébastien Clerc. Le ministère de l’Education nationale a donné son aval pour une première série de dix séances qui se tiennent au sein de différents établissements de la région parisienne.


«On m’a bousculé », « on m’a craché dessus », « j’ai été baptisé au stylo à encre »… « L’Education nationale est ainsi faite qu’elle organise la rencontre entre les profs les plus débutants et les publics les plus remuants : mes premières années ont été difficiles. » Quelques mots suffisent à dérider la salle. Avouant dans la foulée qu’il lui arrive encore d’être chahuté, Sébastien Clerc met l’auditoire à l’aise.
Si le jeune prof de lettres et d’histoire en lycée professionnel au Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis) s’adresse ce vendredi à un parterre d’enseignants, ce n’est pas en sauveur universel venu donner « la » solution. « Quand on parle de tenue de classe, la recette miracle n’existe pas », prévient-il, avant de livrer les astuces (lire ci-dessous) échafaudées au fil des ans ou piochées chez de plus aguerris : cours de politesse, note de sérieux, ou encore comment ne jamais tourner le dos à la classe ! Pendant trois heures, on évoque librement, entre collègues, les trucs pour éviter le chahut systématique, tenir les élèves en les intéressant, canaliser sa propre colère d’adulte bafoué par un ado remuant ou franchement insolent.
Vingt-cinq profs ont répondu à l’invitation, pour cet après-midi de séminaire, premier du genre sur le respect. Dans la salle de cinéma du lycée Ravel, associé pour l’occasion à la cité scolaire voisine d’Hélène-Boucher, à Paris (XX e ), on trouve surtout des femmes. Tout sauf débutantes. Hyperattentives : on a même sorti les stylos pour prendre des notes. « Quand j’ai commencé, j’aurais tellement aimé qu’on me donne des trucs ! » applaudit l’une d’entre elles, vingt-cinq ans de métier et un emploi du temps partagé entre Ravel et un lycée professionnel. Les proviseurs des deux établissements en sont aussi. « En soi, déjà, un signe que tout n’est pas perdu », observe le philosophe et organisateur Yves Michaud. Une petite révolution, dans un milieu où l’on tend encore à étouffer ses difficultés. Car avouer aux collègues et aux proviseurs qu’on s’est fait chahuter se vit encore souvent comme un aveu : le risque de se voir jugé faible, mauvais prof.
« Qu’on le veuille ou non , nous avons un rôle d’éducateur »
«On a tous besoin de conseils pour exercer notre métier, qui devient de plus en plus difficile ! » lance Donatella Pointereau, « patronne » du lycée Ravel depuis la rentrée. « Même si mon collège-lycée, qui a la chance d’avoir beaucoup d’élèves agréables, n’est pas violemment en proie à la dégradation des relations avec les adultes, nous sommes, comme partout, confrontés à des anicroches », renchérit Olivier Minne, proviseur d’Hélène-Boucher. La preuve : il présidait hier le conseil de discipline d’un élève qui a insulté un prof.
« A tout bout de champ, les élèves, alternativement surexcités ou totalement déprimés et avachis sur leurs tables, me disent :Madame, vous n’avez pas le droit. Le devoir, ils ne connaissent plus ! » se plaint une enseignante de seconde, qui reprend le métier après douze ans de pause. « Qu’on le veuille ou non, aujourd’hui c’est un fait, nous avons un rôle d’éducateur dans notre métier », répond Sébastien Clerc. « Ça prend du temps, mais c’est aussi passionnant. » Rendez-vous dans trois mois, si les professeurs le souhaitent, pour rediscuter ensemble des réflexions et évolutions de chacun, une fois retourné seul au front, devant ses classes.

 

Le Parisien 15-12-09

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15 décembre 2009 2 15 /12 /décembre /2009 12:07
Le collectif RASED adresse une lettre ouverte et une demande d’audience
au ministre de l’Education Nationale.

Les organisations syndicales (Se-Unsa, Sgen-CFDT, Snuipp, FO, CGT Educ’action ) réunies avec les associations professionnelles (AFPEN, FNAME et FNAREN) et les associations de parents d’élèves (FCPE, PEEP) ont décidé d’adresser le 11 décembre, une lettre ouverte au ministre de l'Education Nationale, pour l'alerter sur la situation des Réseaux d'Aides Spécialisées aux Elèves en Difficulté (RASED).

En effet, après la mobilisation exceptionnelle de l'an passé (250 000 signatures de la pétition « sauvons les RASED ») 1500 postes ont cependant été fermés et 1500 personnels ont été nommés sur des postes dits « surnuméraires ». Malgré la parution de la circulaire 2009-088 soulignant l’existence des RASED à l’Ecole, l'inquiétude demeure :

− sur le maintien de tous les postes de réseaux d’aides, à l'occasion de la carte scolaire 2010, dans le contexte de suppression globale de 16 000 postes dans l'Education Nationale,
− sur les départs en stages de formations spécialisées: seuls 36 candidats ont été retenus pour l’aide rééducative et 119 pour l’aide pédagogique, alors qu’ils étaient 252 et 544 l’année précédente,
− sur le devenir des centres de formation ASH, et de l'ensemble des formations spécialisées et DEPS*, dans le nouveau cadre universitaire de formation des maîtres.

Sur l'ensemble de ces sujets, les organisations syndicales et les associations demandent une audience au ministre de l'Education, pour exiger que les dispositifs d'aides spécialisées aient les moyens de poursuivre leur mission pour la réussite de tous les enfants à l’Ecole.

Le 11 décembre 2009

Lettre ouverte à Luc Chatel sur les RASED 

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15 décembre 2009 2 15 /12 /décembre /2009 09:33

Elle s'appelle la Prev’Box et se présente comme une de ces trousses en fer qui garnissent les cartables des ados. A l’intérieur, des préservatifs (pour les filles ou les garçons) et un gel lubrifiant, des bouchons antibruit pour les concerts, un éthylotest, une carte mémo recensant tous les sites Web utiles en cas d’urgence, ainsi qu’un quiz ludique sur la santé.
 
Ce kit, présenté officiellement aujourd’hui, sera distribué à tous les lycéens qui souscriront à la nouvelle couverture médicale proposée par la LMDE, la Mutuelle des étudiants.


« S’il m’arrive une tuile, je pourrai assumer plus facilement »


Pour 19 € par an, plusieurs dépenses de santé non couvertes par la Sécurité sociale ou les mutuelles de leurs parents seront désormais en partie remboursées. Ainsi, pour la pilule du lendemain (qui coûte environ 8 € l’unité), ils récupéreront 10 € à l’année. Pour des préservatifs, 20 €. Un test de grossesse, ce sera 15 €, et autant pour l’achat de patchs antitabac ou d’un équipement de sécurité (casque de vélo ou de mobylette, gilet réfléchissant…). Sera aussi partiellement remboursée (à hauteur de 15 € par an) une consultation chez le nutritionniste ou chez le psychologue.
« La Prev’Box que nous venons de lancer est totalement inédite, se félicite Damien Berthilier, président de la LMDE. Jamais des professionnels de santé ne s’étaient adressés directement à des lycéens (l’accord parental pour la souscrire n’est obligatoire qu’avant 16 ans). Cette garantie santé, c’est une façon de les aider à acquérir l’autonomie qu’ils réclament, et ce avant leur entrée dans l’enseignement supérieur. Sur les sujets intimes comme la sexualité, ils ont parfois du mal à communiquer avec leurs parents. Avec la Prev’Box, on espère les intéresser et les responsabiliser sur ces questions. Et si notre nouvelle prestation leur fournit l’occasion d’en parler avec leur famille, tant mieux », poursuit-il.
La LMDE espère toucher plusieurs milliers de lycéens cette année. Anne, 16 ans, est l’une des premières à avoir déboursé les 19 € en échange de cette nouvelle couverture. « J’ai un petit copain, et je me verrais mal demander à mon père d’aller dans une pharmacie acheter une pilule du lendemain, explique cette élève de 1re L à Montpellier (Hérault). Vu que mon argent de poche est contrôlé, dès que je demande un peu plus, cela se remarque tout de suite. Ce n’est pas grand-chose, mais je me sens plus indépendante. S’il m’arrive une tuile, je pourrai assumer plus facilement », poursuit-elle, ravie d’avoir trouvé dans la Prev’Box des bouchons pour les oreilles. « Ils n’auraient pas été de trop pendant le concert d’Indochine que je suis allée voir récemment… »

 

 
Charles de Saint Sauveur | 14.12.2009, 07h00

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14 décembre 2009 1 14 /12 /décembre /2009 12:01
Dépêches de l'Education
du Jeudi 10 décembre 2009
Plus de 670 nouvelles plaintes de parents d'élèves contre le fichier Base élèves

Plus de 670 parents d'élèves ont déposé mercredi à travers toute la France des plaintes contre X visant le fichier des écoles primaires "Base élèves", qui porte selon eux atteinte aux libertés, a annoncé le Collectif national de résistance à cette base de données.

Depuis le mois de mars, un total de 1.720 plaintes ont ainsi été déposées par des parents d'élèves auprès des tribunaux de grande instance (TGI), dont 672 dans 25 départements en ce seul mercredi, selon un décompte établi à 16H00 par le collectif. Ils se sont particulièrement mobilisés dans le Gard (152 plaintes) et le Morbihan (129).

Le collectif a de nouveau dénoncé le fait que "l'administration continue à imposer le fichier, sans la moindre consultation, ni avec les parents, ni avec les enseignants".

"Base élèves" est un fichier de données informatiques rempli par les directeurs d'école lors de l'inscription des enfants, qui sert notamment de suivi des parcours scolaires et doit être généralisé en 2009.

Il recense l'identification de l'élève (nom, coordonnées...), de ses responsables légaux et des personnes à prévenir en cas d'urgence, les étapes de sa scolarisation en primaire, et ses activités périscolaires, rappelle-t-on au ministère de l'Education nationale.

Les plaintes déposées ont pour but de "pousser le gouvernement à retirer l'arrêté (du 20 octobre 2008 qui l'a créé, ndlr) et à faire une proposition ou un projet de loi qui soit débattu devant le Parlement, afin que l'on connaisse les tenants et les aboutissants" d'une telle base de données, a expliqué à l'AFP Jean-Jacques Gandini, du Syndicat des avocats de France (SAF), qui conseille le collectif.

Le fichier "pose des problèmes de sécurité, car il est très facile d'accès", et de durée de conservation des données, car il est connecté avec le fichier national des identifiants des élèves, dont les données sont conservées 35 ans, a affirmé M. Gandini.

De plus, sa création "n'a fait l'objet que d'une simple déclaration auprès de la Commission de l'informatique et des libertés (Cnil), alors qu'elle aurait dû obtenir une autorisation", a-t-il ajouté.

Les plaintes sont donc déposées sur la base "de l'article 226-17-18-20 du code pénal qui réprime les infractions à la loi du 10 janvier 1978, dite Informatique et Libertés, qui a créé la Cnil".

A la direction des affaires juridiques du ministère, on se dit "serein" face à ces plaintes.

Le fichier a été "déclaré à la Cnil" et n'avait pas à être "autorisé": les procédures d'autorisation sont réservées aux bases de données comportant des "données sensibles, ce qui n'est pas le cas de Base élèves", explique-t-on.

C'est un outil "de pure gestion des effectifs", insiste-t-on.

Les données sont conservées "au maximum jusqu'au terme de l'année civile en cours dans laquelle l'élève a quitté le premier degré", souligne-t-on aussi.

L'arrêté du 20 octobre 2008, qui a créé Base élèves, est une version expurgée de données à caractère personnel: sous les critiques d'associations, les critères ethniques ont été supprimés en 2007. La profession et la catégorie sociale des parents, la situation familiale de l'élève, son absentéisme ou encore ses besoins éducatifs particuliers l'ont été en 2008.

Outre les plaintes au pénal, le fichier fait l'objet d'un recours au Conseil d'Etat déposé par deux particuliers demandant son annulation.

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14 décembre 2009 1 14 /12 /décembre /2009 12:00
Le projet du ministre de l'Education Luc Chatel de supprimer les cours d'histoire-géographie en classe de Terminale S (filière scientifique) ne passe décidément pas. Selon un sondage Ifop paru samedi dans L'Humanité, près de sept Français sur dix (69%) désapprouvent ce projet gouvernemental.
La mesure est approuvée en revanche par 22% des personnes interrogées, 9% étant sans opinion.
La réforme du lycée prévoit une diminution des horaires de certaines disciplines, rendant par exemple optionnel l'enseignement de l'histoire-géographie aux élèves de terminale S. Ce projet, inspiré par le directeur de Sciences-Po Richard Descoing, a été approuvé par le Conseil supérieur de l'éducation jeudi. Mais il continue à susciter l'indignation d'intellectuels et de politiques de droite comme de gauche
 
Sondage réalisé du 8 au 10 décembre auprès d'un échantillon de 1.015 personnes majeures, selon la méthode des quotas

Le Parisien 12.12.09
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    Lien vers le dossier d'inscription pour la brocante du 19 novembre 2016 : https://mon-partage.fr/f/p0W3TzWv/
  • BROCANTE ANNULEE
    En cette période incertaine, suite aux attentats en Europe et dans le monde et suite aux enquêtes et arrestations en France même, la PEEP de Puteaux a décidé d’annuler le marché des enfants d’Avril à l’école Pyramide. Vous êtes nombreux à nous avoir fait...
  • SOS élèves sans enseignants
    Bonjour à toutes et à tous, Tenant compte des "Alertes" concernant le non remplacement des professeurs absents, il a semblé judicieux à la PEEP 92 de lancer une pétition sur l'ensemble du département L'ensemble des associations PEEP du département a été...
  • BROCANTE DU 10 AVRIL à PYRAMIDE (il reste des places)
    Le dimanche 10 avril 2016, la brocante des enfants sera organisée par la PEEP de Puteaux dans le hall de l'école Pyramide. Dédiée à la vente de jouets, jeux, livres, vêtements et équipements sportifs pour enfants de 0 à 15 ans, cette braderie réunira...
  • Diplôme national du brevet, baccalauréat, CAP et BEP : les dates des examens 2016
    Retrouvez les dates des examens du diplôme national du brevet, du baccalauréat, du certificat d'aptitude professionnelle (CAP) et du brevet d'études professionnelles (BEP) 2016, publiées au Bulletin officiel du 3 décembre 2015. Diplôme national du brevet...
  • Forum de la Famille et de la Parentalité : harcèlement et cyberharcèlement des ados - 20 et 21 novembre 2015
    Forum de la Famille et de la Parentalité : harcèlement et cyberharcèlement des ados - 20 et 21 novembre 2015 * le 21 novembre 2015 - INSCRIPTIONS Parents-Familles : http://lrvp.org/forumfamille30Ons2kXs Cette année les enfants et les adolescents peuvent...
  • Attentats - comment en parler à vos enfants
    Comment expliquer l'inexplicable à nos enfants, des spécialistes se sont penchés sur la question, voici quelques réponses en ligne pour vous, pour eux. Mon quotidien : http://www.playbacpresse.fr/?utm_source=facebook&utm_medium=banni%C3%A8re&utm_campaign=EDSPEMQ...
  • vendredi 13 novembre 2015 ...
    Nous sommes profondément bouleversés par les attentats terribles qui viennent de nous frapper. Nos pensées vont vers chaque famille touchée dans sa chair par ce drame atroce. Nous leur présentons toutes nos condoléances. Liberté, égalité, fraternité sont...